04-12-2024 00:30 - Tchad : atelier régional EDIFIS autour des violences basées sur le genre (PHOTOS)

Tchad : atelier régional EDIFIS autour des violences basées sur le genre (PHOTOS)

FUTURE AFRIQUE - Le Partenariat EDIFIS, appuyé par l’Agence Française de Développement (AFD) et mis en œuvre par Expertise France, a organisé du 25 au 27 novembre dernier, un atelier régional EDIFIS sur les violences basées sur le genre (VBG) à N’Djaména, la capitale tchadienne.

La cérémonie de lancement dudit atelier a été associée au démarrage officiel de la campagne des 16 jours d’activisme contre les Violences Basées sur le Genre ( VBG) prévue du 25 novembre au 10 décembre prochain.

S’inscrivant dans les activités des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, cet atelier qui a duré trois jours avait comme objectif de valoriser les initiatives menées par les Organisations de la Société Civile (OSC) pour lutter contre les VBG ; de promouvoir un dialogue interinstitutionnel autour de cette problématique et à renforcer les politiques publiques pour une prise en charge multisectorielle de ces violences dans la région.

Il avait réunit des personnalités, des autorités, des élus, des responsables et acteurs engagés dans cette lutte en Afrique de l’Ouest et dans le golfe de Guinée.

La Ministre d’État, Ministre de la Femme, de la Promotion de la Petite Enfance, Mme Amina Priscille LONGOH, dans son discours, déclaré que les violences sexuelles touchent particulièrement les femmes et les filles. Ainsi, dans le monde, dit-elle, « on estime que 736 millions de femmes, soit près d’une sur trois, ont subi au moins une fois des violences sexuelles et/ou physiques de la part d’un partenaire intime, des violences sexuelles en dehors du couple, ou les deux ».

Poursuivant que la mobilisation doit être à la hauteur de cette situation qui constitue, à n’en point douter, une violation grave des droits humains. « Ne pas agir, c’est hypothéquer le devenir des centaines de millions de femmes et de filles. Ne pas agir, c’est priver l’humanité d’un apport substantiel pour le développement durable », a-t-elle noté.

Quant à la représentante du Partenariat EDIFIS, Mme Tania Jewczuk, avait dit l'atelier est une occasion unique pour renforcer les engagements politiques en faveur d’une prise en charge intégrée et multisectorielle des survivants des violences. Elle n’a pas manqué d’indiquer que l’objectif de cet atelier est ambitieux. Durant ces 3 jours, la coordination a été renforcée entre les acteurs afin d’harmoniser les approches, d’amplifier l’emploi des femmes et jeunes filles qui sont au cœur de leurs actions.

Il faut rappeler que le 25 novembre de chaque année est dédiée à la célébration de la Journée de lutte pour l’élimination des violences à l’égard des filles et des femmes dans le monde. Aussi, le 10 décembre prochain, la communauté internationale célèbrera la journée mondiale des droits de l’Homme. C’est pour marquer cette période qu’il est habituellement décrété, dans le monde entier, 16 jours d’activisme contre les Violences Basées sur le Genre.

Le Partenariat EDIFIS agit dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du golfe de Guinée pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes. À travers le Fonds Genre Sahel et l’assistance technique EDIFIS, il soutient les OSC, les institutions publiques et les partenaires techniques et financiers dans la mise en place de politiques et d’initiatives en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Pour rappel, du 25 au 27 novembre, d’importants thèmes ont été au centre des travaux il s’agit entre autres : VBG, autonomisation et participation des femmes, Violence en milieu scolaire et droit à la santé et Collecte et gestion des données sur les VBG. Ces thèmes ont été l’occasion pour les participants de proposer des voies et moyens pour lutter contre les VBG.

Précisons que EDIFIS vise à mobiliser les Etats et leurs partenaires techniques et financiers , ainsi que les organisations féministes locales représentant la société civile , afin d’accélérer les progrès dans la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes.

L’atelier a vu la participation d’une délégation mauritanienne composée de M. Ba Adama Moussa, maire de Boghé et trésorier de l’AMCS, M. Niang Ibrahima, président de BDM et chargé de suivi capitalisation, Mme Diouldé Niang , responsable genre BDM, M. Amadou Sall président ATED , M. Bara Guèye , coordinateur CSVVDH et Mme Defa Wane , responsable genre CSVVDH.

Il faut noter que l’atelier s’est déroulé en deux temps. La première partie a été consacrée aux communications relatives aux violences basées sur le genre et la seconde aux travaux de Bilans et capitalisation des OSC financées par Expertise France groupe AFD.

Forte participation effective de BDM et l' AMCS à l'atelier régional EDIFIS

La rencontre de N’Djaména a été l’occasion pour M. Niang Ibrahima, président de l’ONG Banlieues du Monde Mauritanie ( BDMM ) et coordinateur de l’Association mauritanienne des communes du SUD (AMCS) de faire une présentation sur le Projet Fonds Genre Sahel en Mauritanie. Financé par l’Agence Française de développement et Expertise France, il a été mis en œuvre par BDM et AMCS.

Dans sa présentation, M. Niang a précisé qu’il s’agit d’un projet d’amélioration de l’influence et le pouvoir d’action des femmes et des filles dans les activités socio communautaires à travers leur contribution accrue à la gestion de services dans le Brakna au niveau des communes de la Moughataa de Boghé (Boghé, Ould Birom, Dar El Avia et Dar El Barka.

Précisant qu’un certain nombre d’activités ont été réalisées notamment la formation, le renforcement et l’encadrement de l’équipe du projet BDMM pour la prise en charge des enjeux du projet.

Il a aussi souligné l’initiative dans la commune de Rosso qui aussi a été financée par Expertise France pour la continuité du projet Genre qui porte sur la participation égalitaire des femmes et des hommes au sein des instances communales et la gestion communautaire.

Pour la concrétisation des activités dudit projet, il a rappelé que des causeries, des débats, un plaidoyer et des sketchs en vue de créer une avancée considérable ont été organisés.

Toutes les activités avaient pour but de mettre en œuvre l’engagement positif des hommes et une adhésion massive des femmes au sein du Cadre de Concertation Communal (CCC) et le Cadre de Concertation des Jeunes (CCJ) de Rosso.

Il a par ailleurs, fait des communications intéressantes sur les axes prioritaires et les réalisations accomplies dans le cadre du projet Genre Sahel. Et, celles ont eu un impact significatif sur les bénéficiaires.

Il a signalé que dans le cadre de la mise en œuvre du projet que BDM était en consortium avec AMCS. A la fin des travaux, les participants ont salué l'expérience de BDM et AMCS dans le projet Fonds Genre Sahel en Mauritanie.

Par A.SIDI
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Commentaires (1)

  • ouldsidialy (H) 04/12/2024 11:49 X

    Non, Agence française pour le développement !En Mauritanie, c'est violences faites aux femmes (ou aux hommes); PAS selon le GENRE !On n'est pas obligé de donner aux gens tout ce qu'ils acceptent qu'on leur donne.L'Afrique est aussi gélatineuse que poreuse. A quoi sert l'histoire y compris récente?