Dans un article paru sur CRIDEM le 4 Janvier 2025 et intitulé « Les Tromperies d'Aziz », Ahmed affirmait être le porte-parole de plusieurs personnes physiques et morales. Aujourd’hui, dans une autre sortie titrée : « Les guerres perdues d’Aziz », il semble avoir fait marche arrière, ignorant cette fois-ci, l’attribut de porte-parole, signant « Ahmed Chinguitti », un second texte haineux contre l’ex président Mohamed Ould Abdel Aziz.

2) Tout le monde sait que M. Mohamed (Aziz) n’est pas le seul accusé dans cette histoire, mais pour des raisons inavouées, certains de ses farouches adversaires ont opté pour un ciblage acharné contre l’ex homme fort du pays, tout en épargnant hypocritement, les autres.

3) L’auteur de ces lignes « à charge », a déjà condamné définitivement l’accusé, alors que le procès n’est pas clos. Quelle méchanceté ! « Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué ». Des surprises sont à venir, bonnes pour les uns, assassines pour les autres.

Mais monsieur Chinguitty, tous les pains sont de la farine (Le Boulanger) rien n'a changé depuis le départ d'Aziz. Ce qu'Aziz avait laissé est resté dans le même état, voire pire. Ce que nous avons eu avec Ghazouani est pire et continue de s'aggraver, sans que les responsables ne fassent quoi que ce soit. Dire qu'Aziz a fait tout ce mal au pays est donc une hérésie. Vous et d'autres avez bénéficié des grâces d'Aziz, vous êtes cette minorité qui l'avait adulé et traité en seigneur de la vie et de la mort.

Aziz a fait tout ce que vous avez dit parce qu'il y avait des hommes comme vous autour de lui, mais il faut noter qu'il n'y avait aucun noir, des autres communautés, dans son entourage, alors qu'il vous a tout donné et a répondu aux caprices de toute la communauté beïdane. Aujourd'hui, c'est cette même communauté et ceux qu'il avait tout donnés qui cherchent à le tuer en silence. Ghazouani doit se préparer au même sort, car il a favorisé les mêmes personnes qui tiennent Aziz pour responsable des dangers économiques et sociaux du pays. De plus, Ghazouani a renforcé ce qu'Aziz avait fait de mal au pays, à savoir la division et l'exclusion de la majorité des Mauritaniens, en particulier de la communauté noire dans toutes ses composantes. Ils prient pour que Dieu leur rende justice.

Je ne suis ni pour Aziz ni pour Ghazouani, mais sous le gouvernement de Ghazouani, le peuple a vécu la pire des administrations et de la fonction publique, l'absence de l'État dans les domaines clés, le manque d'équité et de justice, la déchirure de l'unité nationale, l'exclusion des cadres et responsables des autres communautés, l'expansion du racisme, le favoritisme d'une seule communauté qui le mettra en prison à la fin de son deuxième mandat, qu'il le veuille ou non, ils suivront la même procédure que celle appliquée à Aziz, car Dieu aime les hommes justes et honnêtes, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

En ce qui concerne l'économie du pays, les Mauritaniens préfèrent l'enrichissement d'Aziz et de sa bande de 10 personnes aujourd'hui en prison, plutôt que le pillage à ciel ouvert effectué par Ghazouani, sa tribu et ses acolytes. Aujourd'hui, les Mauritaniens vivent dans des conditions pires, avec une inflation galopante et une économie en berne, sans logique ni cohérence, où tout le monde doit satisfaire une seule tribu et lui accorder tous les privilèges. Avec Aziz, on pouvait faire des distinctions, mais pas à ce point.

Les institutions étatiques de Mauritanie semblent avoir été négligées sous le gouvernement de Ghazouani. La communauté noire fait toujours face à des difficultés administratives et n'a pas accès à des documents d'identité. De plus, la cohésion sociale semble s'être détériorée, avec une séparation et une exclusion encouragées par le parti politique SAWAB et ses alliés. Ghazouani est perçu comme le pire président qu'a connu la Mauritanie.

Vous évoquez la cohésion sociale, mais sous le mandat de Ghazouani, c'est plutôt la division totale, la séparation et l'exclusion, avec le parti politique raciste SAWAB de Horma comme principal acteur. Ghazouani et ses alliés racistes de tous bords encouragent cette manœuvre. Les éléments les plus dangereux du pays le soutiennent et sont venus de partout pour le voir et l'encourager dans cette exclusion des noirs dans les corps d'élite, tels que l'armée, la police, la douane ou la gendarmerie. Ghazouani est considéré comme le pire président que la Mauritanie ait connu, et il devra en répondre comme l'a fait Aziz.