22-01-2025 01:08 - L'engagement des jeunes dans la lutte contre la corruption : une nécessité pour un développement durable

L'engagement des jeunes dans la lutte contre la corruption : une nécessité pour un développement durable

Dans une démarche importante visant à renforcer la transparence et à ancrer les principes de bonne gouvernance, le gouvernement de la Mauritanie a adopté, le jeudi 16 janvier 2025, un projet de loi créant « l’Autorité nationale de lutte contre la corruption », une institution visant à prévenir la corruption et à promouvoir l’intégrité et la transparence dans les divers secteurs de l’État.

Cette initiative marque une étape importante dans le développement du pays, confirmant la volonté forte d’améliorer la situation politique et économique, ce qui nécessite un effort concerté de toutes les couches de la société, en particulier des jeunes.

L’implication des jeunes dans la lutte contre la corruption n’est pas seulement un choix, mais une nécessité qui s’inscrit dans les orientations actuelles visant à renforcer l’autonomisation des jeunes dans tous les domaines.

En effet, les jeunes, grâce à leurs énergies et idées innovantes, constituent un élément clé pour promouvoir la transparence et stimuler le changement social. Dans ce cadre, il devient essentiel de leur offrir les opportunités adéquates pour participer à des activités communautaires et civiles qui sensibilisent et encouragent les autres à lutter contre ce fléau.

Les jeunes ne sont pas seulement l’avenir du pays, mais ils font partie intégrante du présent et doivent contribuer à opérer ce changement. Leur participation active à la lutte contre la corruption à travers des instances nationales telles que « l’Autorité nationale de lutte contre la corruption » pourrait grandement contribuer à la recherche de solutions efficaces pour réduire la corruption. Lorsqu’ils sont habilités à jouer un rôle clé dans ce processus, ils deviennent partie intégrante de la solution au lieu de se limiter à recevoir les réformes.

À travers les associations de jeunes et la société civile, il est possible de coordonner les efforts pour sensibiliser les citoyens aux dangers de la corruption et à la manière de l’affronter. De plus, les jeunes jouent un rôle essentiel dans le renforcement de la participation politique et la contribution à la construction d’institutions plus fortes et plus efficaces, contribuant ainsi à la stabilité et au progrès.

Dans ce contexte, M. Sid Mohamed Ould Abdel Jelil représente un exemple vivant du rôle essentiel que peuvent jouer les jeunes dans la lutte contre la corruption. En tant que membre fondateur du Forum des jeunes pour la lutte contre la corruption et membre de son bureau exécutif, il fait preuve d’un engagement fort dans les actions associatives et de sensibilisation.

Son activité au sein de l’Association des étudiants francophones et de diverses initiatives culturelles et éducatives témoigne de son véritable investissement dans son pays et de son impact positif sur la société. Son expérience dans la collaboration avec des institutions locales et internationales, ainsi que sa connaissance approfondie des enjeux des jeunes et de la société, font de lui un modèle à suivre pour proposer des solutions efficaces dans la lutte contre la corruption.

Le soutien du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à la participation des jeunes dans le cadre de la « Mission de la jeunesse » témoigne de son engagement profond pour la place des jeunes dans le processus de développement. De ce fait, il est crucial que le gouvernement offre aux jeunes des opportunités pour participer activement à des instances telles que « l’Autorité nationale de lutte contre la corruption », ce qui renforcera leur implication dans un processus de développement durable.

En conclusion, il ne fait aucun doute que l’implication des jeunes dans la lutte contre la corruption représente un pas décisif vers la construction d’un État plus transparent et plus efficace. Les jeunes sont capables de provoquer le changement attendu, et il est donc primordial de leur offrir les opportunités de prendre la tête de l’action civile et politique, armés de détermination et d’une vision claire vers un pays débarrassé de la corruption.

Les habiliter aujourd’hui, c’est construire un avenir plus lumineux pour la Mauritanie et contribuer au renforcement des institutions nationales et de la société civile en faveur d’un développement global et durable.

Message au gouvernement et à la société civile

Au moment où l’on annonce la création de « l’Autorité nationale de lutte contre la corruption », il est urgent d’impliquer les jeunes de manière véritable et effective dans cette instance. Leur participation ne doit pas être une simple mesure corrective, mais un véritable processus visant à activer l’énergie des jeunes et leur offrir la possibilité de participer à la prise de décision.

Il s’agit d’une responsabilité nationale qui exige une coordination et une coopération entre le gouvernement, les institutions de la société civile et les associations de jeunes. Grâce à une participation active, nous pouvons parvenir à des solutions durables pour lutter contre la corruption et renforcer les capacités des jeunes à assumer leurs responsabilités pour un développement durable et transparent en Mauritanie.

Appel à la participation et à la coopération

Nous, un groupe de jeunes engagés et motivés, appelons le gouvernement et la société civile à nous offrir la possibilité de participer activement à toutes les initiatives nationales visant à lutter contre la corruption et à promouvoir l’intégrité.

Nous sommes pleinement prêts à apporter des idées et des solutions innovantes qui contribueront à un avenir meilleur pour la Mauritanie, en construisant des institutions fortes et transparentes garantissant un développement durable pour tous.













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Source : AEFM
Commentaires : 2
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Commentaires (2)

  • Bilal Muezzin (H) 22/01/2025 09:12 X

    Une initiative louable qui se concentre sur les jeunes, mais il semble que ces derniers soient confrontés à des défis liés à la corruption enracinée dans leur environnement. Leurs parents et leurs réseaux familiaux ou régionaux semblent avoir prospéré grâce à des pratiques malsaines, ce qui rend difficile pour ces jeunes d'agir de manière intègre.

  • Bilal Muezzin (H) 22/01/2025 09:12 X

    Les institutions de contrôle habilitées, telles que l'IGE, la Cour des Comptes et l'IGF, doivent assumer leurs responsabilités et mener à bien le travail qui leur incombe par la loi, malgré les risques et les obstacles posés par les personnes corrompues et leurs réseaux. Certains n'hésiteront pas à dire la vérité et à sanctionner les corrompus, même s'il s'agit de leur propre famille, tandis que d'autres ne feront rien pour révéler la vérité. Il est crucial que ces structures chargées du contrôle des institutions financières prennent leurs responsabilités en main et accomplissent leur mission, sans quoi les processus seront lourds et les soupçons ravivés, permettant ainsi la fuite en avant et le laisser-aller des autres.