13-02-2025 22:32 - Mauritanie : 9 syndicats de l’enseignement fondamental et secondaire décidés à poursuivre leur mouvement de grève

Sahara Médias --
Khaled Al-Hassan, membre des syndicats unifiés de l’enseignement primaire et secondaire, a déclaré dans une interview à Sahara24 que « le taux de réussite de la grève dans plusieurs wilayas a atteint 70 % dans certaines régions, et 60% dans d’autres », soulignant que le premier jour de la grève est considéré comme réussi dans tout le pays.
Al-Hassan a expliqué que les syndicats avaient informé le ministère de l’éducation un mois avant la grève, et que les résultats avaient montré une réponse claire à l’échelle nationale.
Les grévistes exigent de meilleures conditions de travail et attirent l’attention sur le mépris du gouvernement pour les demandes des enseignants, a-t-il déclaré.
Il a considéré la discussion sur un fonds de soutien aux enseignants comme un « parodie » qui ne reflète pas la réalité, rappelant les expériences précédentes avec le gouvernement, en particulier le ministère de l’éducation, où les résultats des dialogues précédents n’ont pas été mis en œuvre, y compris la question de la valorisation des enseignants.
Al-Hassan a demandé au gouvernement d’augmenter les salaires des enseignants et de faire preuve d’équité, et d’annuler les notes de service « arbitraires » émises par le gouvernement au début de l’année scolaire.
Il a également appelé à un dialogue sérieux avec les enseignants et à la signature d’accords clairs entre toutes les parties.
Certains syndicats espèrent la concrétisation de la requête relative au fonds de soutien aux enseignants, a-t-il déclaré, ce qui les a empêchés de suivre le mouvement de grève.
Il a affirmé que le mouvement de grève «se poursuivra jusqu’à en l’absence de tout signe de réponse de la part du gouvernement », le ministère ayant ignoré leurs doléances.
Al-Hassan a souligné que les syndicats, au nombre de neuf, sont intransigeants dans leur position et affirme que l’enseignement a été paralysé dans de nombreuses wilayas.
Il a affirmé que le gouvernement n’avait rien offert de palpable aux enseignants, soulignant que les promesses précédentes étaient vides de sens, et que les syndicats poursuivraient la grève jusqu’à ce que leurs demandes légitimes soient satisfaites.