04-09-2025 08:29 - Droit de réponse à la lettre ouverte du mouvement ganbanaxu et acolytes

Droit de réponse à la lettre ouverte du mouvement ganbanaxu et acolytes

À l'attention de l'opinion nationale et internationale

Comme à l'accoutumée le mouvement extrémiste ganbanaxu kaffo et acolytes affiliés ont publié un torchon sur cridem le 1er septembre qui mérite un droit de réponse.

En effet en réponse à une lettre ouverte datée du 1er. Septembre 2025 signée par certaines organisations cartables et ONG fantômes, nous notables et représentants des villages et campements du Guidimakha, tenons fermement à apporter les précisions et éclaircissements suivants afin de rétablir la vérité et de préserver la cohésion de nos communautés par ricochet.

Contrairement aux affirmations mensongères, contradictoires et diffamatoires contenues dans la lettre insensée, la rencontre tenue à Selibaby le 31 août 2025 n'était pas organisée à l'initiative de l'honorable député Sydney Sokhona.

Elle fut unanimement convoquée et organisée par les notables et représentants des villages et campements eux-mêmes, soucieux de porter à la connaissance des autorités nationales les besoins réels de la wilaya du Guidimakha en matière, d'infrastructures, de santé, d’agriculture d'éducation, de paix, de sécurité en un mot de développement harmonieux.

Il est également erroné et inexact de prétendre que cette rencontre aurait réuni exclusivement des chefs de villages triés sur le volet sur la base de considérations sociales discriminatoires.

En réalité, toutes les couches sociales étaient représentées : notables, chefs traditionnels, jeunes, femmes représentants de chefs religieux, et autres acteurs et forces vives de la société locale. Cette diversité démontre clairement, sans nul doute, que la réunion n'avait rien d'exclusif ou ségrégationniste, mais elle constituait un espace d'échanges ouverts et inclusifs autour des préoccupations communes de la population du Guidimakha.

La chefferie de village, telle qu'elle est pratiquée dans nos villages plus que centenaires et selon nos traditions soninkés, n'a aucun lien avec l'esclavage. Elle revient, conformément aux usages, au plus âgé des familles fondatrices du village. Quoi de plus logique que cela ?

Il est donc erroné et insensé de réduire cette institution coutumière à une pratique discriminatoire. Nous rappelons par ailleurs que certaines familles, même dites "nobles" et portants les mêmes noms de familles, ne peuvent pas non plus prétendre à la chefferie.

La notion de "chefferies parallèles" est tout simplement ridicule et relève de la flagornerie. Nos villages aspirent, comme toujours, à la paix et à l'unité. Les discours qui cherchent à faire croire que nos traditions alimenteraient la ségrégation ne font qu'importer des divisions artificielles et semer la discorde et la haine viscérale entre les fils d'une même région.

La réalité est que la réunion du 31 août 2025 s’inscrivait dans une logique d'unité et de concertation pour porter d'une seule voix les attentes des populations paisibles du Guidimakha auprès du Président de la République.

Nous réaffirmons notre attachement indéfectible à l'état de droit, à la justice sociale et à l'égalité entre tous les citoyens mauritaniens, sans distinction d'origine ou de statut social.

Nous appelons les ONG concernées les plus crédibles à privilégier le dialogue constructif et à cesser toute campagne de désinformation qui menace la cohésion sociale tant vécue au Guidimakha.

Enfin, nous renouvelons notre engagement ferme à œuvrer, aux côtés des autorités nationales, pour un Guidimakha uni, prospère et pacifique.

Fait à Selibaby, le 02/09/2025

Pour les notables et représentants des villages et campements signataires





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Commentaires : 5
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Commentaires (5)

  • lelion (H) 04/09/2025 17:52 X

    Hartaniya F. , arrêter de raconter des histoires à la limite des idioties à faire dormir debout !ABES

  • ahznar (H) 04/09/2025 16:08 X

    Il est reconnu dans une tres grande partie de l'Afrique Ouest ( senegal,mauritanie,mali,niger burkina etc) et mème en Europe que cette ethnie Soninke ne se marie qu'entre elle ! A cet egard une question à ganbanaxu : quelle valeur a un vivre ensemble ?

  • Hartaniya Firilile (H) 04/09/2025 10:19 X

    Cette correspondance ne constitue pas un droit de réponse, mais plutôt une clarification concernant des faits passés sous silence. Messieurs, bien que n'étant pas Soninké mais ayant des enfants d'une mère Soninké, j'affirme que votre justification n'est qu'une échappatoire. J'ose déclarer ouvertement que votre communauté figure parmi les plus discriminatoires et pratiquant l'asservissement tout au long de l'histoire mauritanienne. Aujourd'hui encore, de nombreux Mauritaniens peinent à saisir la nature fermée de votre système et la complexité de votre mode de vie. Ce qui est manifeste, c'est l'inégalité de traitement entre musulmans dans votre société, comme en témoigne la séparation des défunts lors des inhumations : les personnes asservies sont enterrées à l'écart des nobles, dans des cimetières distincts, sous le regard passif des autorités qui invoquent la tradition - une tradition aussi répugnante que des eaux usées. Ces personnes marginalisées ne partagent pas les repas avec leurs maîtres et ne reçoivent que les restes, quand il y en a, tandis que beaucoup souffrent de déshydratation, privés d'accès à l'eau propre dans les maisons ou ils vivent avec leurs maitres esclavagistes. Je ferais prochainement, un article de presse international sur les esclavagistes SONINKE en Mauritanie.

  • Hartaniya Firilile (H) 04/09/2025 10:18 X

    Les instances nationales et internationales devraient examiner vos pratiques obsolètes et sanctionner vos comportements inhumains, qui figurent parmi les plus discriminatoires existant sur cette terre. Je n'aurais jamais pu concevoir une telle cruauté ni un tel manque de discernement, affirmant que les Imams ne devraient pas être issus de personnes considérées comme "esclaves", alors même qu'ils comptent parmi les plus érudits et qualifiés du Guidimakha. Cette communauté aux valeurs archaïques et peu civilisées confond dévotion religieuse et hiérarchie sociale basée sur l'âge. Certains membres refusent même de saluer ceux qu'ils considèrent comme "esclaves" et prétendent qu'ils ne devraient pas partager les mêmes installations sanitaires.

  • Hartaniya Firilile (H) 04/09/2025 10:18 X

    Bien que la communauté maure adhère à des valeurs traditionnelles et tribales, notamment concernant la distinction basée sur la couleur de peau, la hiérarchisation par ascendance pratiquée dans la communauté Soninké représente une préoccupation plus grave. Il serait souhaitable d'alerter les Mauritaniens sur ces pratiques sociales problématiques. Les relations humaines au sein de la communauté Soninké semblent perpétuer des systèmes de stratification plus rigides que dans d'autres groupes. Alors que les Maures ont progressivement abandonné certaines pratiques traditionnelles au nom des droits humains, la communauté Soninké paraît maintenir fermement ces structures. Sans connaître personnellement l'organisation Ganbanaxu ou ses membres, il serait recommandable que les Soninké de Mauritanie reconsidèrent leurs pratiques sociales pour éviter d'être stigmatisés comme perpétuant des systèmes oppressifs, et qu'ils s'affranchissent de ces traditions avant qu'il ne soit trop tard. Le débat dans la communauté Soninké doit avoir lieu et élargie au reste du monde, ils sont des esclavagistes et des racistes pure et dure.