09-09-2025 14:18 - Lancement début 2026 d’un nouveau projet sucrier, fruit du partenariat public-privé

Lancement début 2026 d’un nouveau projet sucrier, fruit du partenariat public-privé

AMI -- Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, M. Memma Beibatta, a annoncé le lancement dès début 2026 d’un important nouveau projet sucrier dans la zone de Foum Gleita dans le cadre d’un partenariat public-privé.

L’annonce a été faite lors d’une réunion avec les agriculteurs de Foum-Gleita en présence du délégué général de l’Agence nationale de solidarité et de lutte contre l’exclusion Taazour (Taazour) et le wali du Gorgol, M. Mohamed Mokhtar Ould Abdi, a tenu une réunion avec les agriculteurs du projet de Foum-Gleita.

A l’adresse des agriculteurs de Foum-Gleita, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a souligné l’importance de ce projet stratégique, qui est le fruit des efforts considérables déployés par l’État dans le cadre de ses stratégies visant à offrir des conditions de vie décentes aux habitants de la région.

Il a ajouté que l’État, sous la haute direction de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a décidé de mettre en œuvre ce projet dans le cadre d’un partenariat entre les secteurs public et privé, en raison de l’absence d’une entreprise ayant l’expérience et l’expertise nécessaires dans ce domaine et disposée à réaliser les objectifs visés.

Le ministre a indiqué que des études ont abouti à un accord avec une entreprise privée qui se consacrera à la culture et à la production de canne à sucre au service du développement local, conformément à la vision de Son Excellence le Président de la République qui a fait de l’autosuffisance et de la souveraineté alimentaire une priorité absolue.

Il s’est déclaré satisfait de la réactivité et de la réponse des agriculteurs à l’appel lancé par Son Excellence le Président de la République ; réponse qui s’est déjà concrétisée dans la production de riz, de céréales traditionnelles et de légumes.

Il a souligné que le choix de cette région pour implanter un projet sucrier n’est pas le fruit du hasard, mais résulte des importantes capacités agricoles dont recèle la région de Foum-Gleita, assurant que la nouvelle entreprise de production de sucre qui verra le jour en 2026 créera un espace propice qui changera le visage de la zone et offrira des opportunités d’emploi verts et de main-d’œuvre locale. Elle contribuera également à atteindre une autosuffisance de 80 % de nos besoins en sucre.

M. Memma Beibatta a déclaré que la société de production de sucre à Foum-Gleita deviendra très bientôt une réalité concrète dont les citoyens, particulièrement les habitants de la zone devront tirer le meilleur parti.

Pour sa part, le délégué général à la solidarité nationale et à la lutte contre l’exclusion, M. Cheikh Abdallah Bada, a souligné que la moughataa de Mbout occupe une place prépondérante dans les politiques et stratégies publiques et, qu’à ce titre, des investissements colossaux financés par la délégation générale y ont été orientés, notamment pour réhabiliter 2 000 hectares selon les normes de haute technologie et de qualité requises, de créer des unités de stockage des produits agricoles et de générer 2 000 emplois dans la moughataa.

Il a souligné l’importance du projet de production sucrière et des projets portés par Taazour dans la création de valeur ajoutée et la fourniture d’équipements agricoles modernes visant à satisfaire la population locale dFoum-Gleita.

De son côté, le wali de Gorgol, M. Mohamed Mokhtar Ould Abdi, a souligné l’importance de ce projet, affirmant que les autorités administratives et locales suivront de près ce projet pour en assurer l’atteinte des objectifs fixés.

Aussi, le directeur général du partenariat entre le secteur public et le secteur privé, M. Mohamed Salek Ould Baya, il a, dans les détails, passé en revue les résultats attendus de la société de production de sucre à Foum-Gleita.

Il a déclaré que les études réalisées en vue de la création de cette entreprise ont pris en compte les spécificités économiques, sociales, agricoles et développementales de la région, où l’entreprise créera 3 500 emplois et mettra en place des méthodes d’irrigation modernes, en plus de la formation d’entrepreneurs locaux.

Enfin, le maire de Foum-Gleita, M. Hachem Ould Abdalla Ould Eleya, a salué le niveau des réalisations de la municipalité ; réalisations qui, a-t-il dit, n’ont été rendues possibles que grâce à la dynamique engagée par Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui a su créer un environnement favorable à l’expression des synergies locales.

La réunion a été marquée par les interventions de plusieurs agriculteurs qui ont salué la création d’une nouvelle société de production de sucre à Foum-Gleita, demandant la restauration de l’ancien projet d’irrigation et la poursuite de la remise en état de la superficie totale du projet.

Certains parmi eux ont été souhaité la mise en place de mécanismes pour l’entretien des terres agricoles et la construction de canaux de drainage conformes aux normes techniques requises, soulignant l’importance de lutter contre le retard et la pauvreté par tous les moyens disponibles afin d’améliorer les conditions de vie des habitants de cette région.



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Commentaires (1)

  • ouldsidialy (H) 10/09/2025 10:44 X

    Chronique ordinaire de l'un des projets agricoles les plus désastreux que la Mauritanie s'est choisie depuis 1960. La nouvelle lubie sucrière vient s'implanter sur un projet agricole plus ancien qui lui-même est un échec. Ce dernier avaient pourtant des objectifs moins ubuesques que le délire sucrier actuel.

    1) Les locaux demandent à penser au rétablissement des canaux d'irrigation préexistants, hors d'usage depuis des années. Pour les mentalités locales, des canaux faits par l'Etat devraient être entretenus par lui !! Leurs utilisateurs et bénéficiaires ne se sentent pas concernés par l'entretien des réalisations. C'est ça l'agriculture par des gens sans motivation paysanne primordiale.

    2) D'autres ont de la présence d'esprit. Ils crient à la confiscation de " leurs terres" . C'est un bon argument pour les échanger contre l'accès prioritaire aux 3500 emplois annoncés. C'est quand même plus simple de toucher un salaire modeste pour ne pas faire grand-chose que de s'évertuer à devenir le paysan que l'on n'est pas.

    3) On voit donc ici se profiler une retombée positive d'un mauvais projet: La création de milliers d'emplois sociaux. C'est mieux que de distribuer des revenues sociaux sans activité. Sauf que l'on ne réussit pas d'entreprise agricole avec ce genre d'emplois et de travailleurs.