Monsieur Ie Président , Nous exigeons une enquête sur les 450 milliards mro détournés ! Il est temps de savoir où sont passés les milliards qui ont été détournés de l'État et de nos fonds publics. Ces sommes, qui devraient servir à améliorer nos vies, sont utilisées à des fins personnelles et illégales par certains responsables. Il est inadmissible que ces pratiques continuent dans l’impunité !

Monsieur le Président, entreprendre la lutte contre la pauvreté sans combattre simultanément la corruption constitue une aberration nationale. Je constate que, malgré vos déclarations d'intention concernant la lutte anticorruption, cette vision ne semble pas partagée par votre gouvernement ni ses différents départements. Aucun signe tangible ne démontre une réelle détermination de vos ministres, à commencer par le Premier d'entre eux, à concrétiser vos ambitions de lutter contre ce fléau national qui mine nos institutions.

Monsieur le Président, vous commettez une erreur majeure en donnant des directives qui demeurent sans suite concrète, contrairement aux attentes des Mauritaniens qui vous ont confié la gouvernance de ce pays. La population espère de votre part des mesures tangibles et des décisions énergiques pour transformer véritablement la nation, ce qui fait actuellement défaut. Comme l'ont souligné certains observateurs, prenez garde à ne pas vous retrouver demain face à un peuple déçu, sans plus aucune indulgence pour les promesses non tenues ou les actions mal menées qui caractérisent votre mandat actuel.

Monsieur le Président, le chômage des jeunes résulte principalement d'un manque de qualifications professionnelles. Comme vous l'avez souligné, la réforme de l'enseignement ne peut porter ses fruits lorsqu'elle cible uniquement les plus jeunes élèves. Le système éducatif actuel semble davantage privilégier des intérêts commerciaux plutôt que la qualité pédagogique. On observe un recrutement d'enseignantes sans qualifications adéquates ni préparation rigoureuse des cours, tandis que des enseignants expérimentés se voient écartés par ces nouvelles recrues, ce qui compromet davantage l'éducation des jeunes enfants