30-11-2025 09:12 - Passif humanitaire : Ould Vaida sort de son silence et rejette les accusations

Passif humanitaire : Ould Vaida sort de son silence et rejette les accusations

LE CALAME - Un ancien officier supérieur, cité depuis des années parmi les responsables présumés des exactions commises lors des événements de 1990-1991, a récemment rompu le silence.

Dans une intervention diffusée sur les réseaux sociaux, la veille de la célébration de de la fête de l'indépendance, le lieutenant-colonel à la retraite Sidi Mohamed Ould Vaïda, ancien commandant du corps des fusiliers marins déployés dans la vallée durant cette période, a catégoriquement rejeté les accusations portées contre lui.

L’ex-officier, dont le nom revient régulièrement dans les témoignages de survivants et d’anciens détenus, affirme n’avoir « jamais fait de mal à une mouche » et se dit injustement visé. Il reconnaît néanmoins que des violations graves ont été commises à l’époque, tout en appelant à ne pas l’associer, selon lui à tort, aux exactions rapportées.

Ould Vaïda invite par ailleurs le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à « ouvrir le dossier du passif humanitaire » et à faire toute la lumière sur les faits afin de permettre, dit-il, « au pays d’avancer ».

Une démarche qu’il présente comme un appel à la vérité et à la clarification, alors que plusieurs victimes l’identifient comme l’un des officiers ayant joué un rôle central dans la répression dans certaines localités de la vallée, notamment Azlat et Jreïda.

Cette sortie médiatique ravive un débat resté sensible, plus de trois décennies après les événements, et intervient au moment où plusieurs organisations de défense des droits humains réitèrent leur demande d’une reconnaissance officielle et d’un règlement global du passif humanitaire.





Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 5
Lus : 2919

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (5)

  • simballa (H) 01/12/2025 10:23 X

    En tout cas très jeune j'ai entendu le nom de Vaida trés souvent accompagné du nom Chrouf Allahou Yalem

  • yawonni (H) 01/12/2025 08:51 X

    Mr ould Waida ! Que vous soyez innocent ou pas comme les autres accuses de tuerie il importe de vous rappeler comme bien dit dans le Saint Coran : ´´...le jour de votre enterrement (comme les autres ) la terre aura son mot à dire... ´´ !

  • Poulogyanago (H) 30/11/2025 10:56 X

    Trente ans plus tard, il a finalement reconnu sa faute d'avoir torturé et tué des innocents. Il l'admet dans ses déclarations sans le savoir et sans réaliser la gravité de ses actes. Selon lui, il est irréprochable, prétendant être l'officier qui a agi correctement en épargnant les militaires noirs arrêtés durant cette période de meurtres orchestrés par le chef d'État Ould Taya, qui a récompensé tous les officiers impliqués dans les tortures et les exécutions pour satisfaire le ministre de l'Intérieur de l'époque. Vous savez pertinemment que vous mentez et continuerez à vivre dans le mensonge pour le reste de votre existence malheureuse. Vous et vos collègues avez tenté été instrumentaliser par Meguett, un homme politique aujourd’hui dont les mains étaient couvertes de sang à cette époque. Aujourd'hui encore, il est hanté par l'odeur du sang et par les fantômes de ses victimes. Même en tant que président de l'Assemblée nationale, il ne trouve pas la paix et souffre d'insomnies depuis plus de trois décennies, affligé d'une maladie qu'il cache à ses proches mais que son médecin a révélée. Nous approfondirons ce sujet ultérieurement.

  • Poulogyanago (H) 30/11/2025 10:55 X

    Monsieur Ould Vaïda, j'ai pris connaissance, par l'intermédiaire d'un commentaire, des propos tenus par votre ancien camarade de l'EMIA Mr SECK, qui vous connaît intimement pour avoir partagé avec vous des moments significatifs. Ce dernier a suggéré sur Facebook, de manière implicite mais sans équivoque, votre implication dans des actes répréhensibles qui mériteraient d'être jugés, notamment des tortures et homicides délibérés perpétrés sur des militaires désarmés qui étaient pourtant vos frères d'armes. Je considère que vous et vos collègues occupant des postes au sein de l'appareil étatique devriez envisager un geste de reconnaissance des faits pour épargner l'opprobre à vos familles et tribus, car vos actions ont déclenché un processus de déshonneur interminable.

  • Poulogyanago (H) 30/11/2025 10:53 X

    Monsieur Ould Vaïda, un homme d'une grande sévérité, se montre particulièrement rigoureux dans ses méthodes et ne profère jamais de remarques positives à l'égard de ses supérieurs ou subordonnés qui le connaissent (Seck en coulisse). Il affiche une attitude menaçante, serrant les dents et mâchonnant sa moustache qu'il laisse pousser, négligeant son hygiène personnelle. Monsieur Vaïda, vous devez assumer la responsabilité de vos écarts de conduite et reconnaître que l'armée aspire à la probité. Les responsables d'exactions doivent répondre de leurs actes, après toutes ces années où l'institution attendait leur disparition naturelle pour éviter les poursuites judiciaires. Malheureusement pour vous, étant toujours en vie, vous devrez faire face à votre passé qui vous rattrape, apportant opprobre à votre famille jadis respectée.