La Mauritanie est bien à la traîne dans le domaine des NTICS, et cela aussi bien dans le classement mondial 2013 au niveau mondial, africain et arabe. En effet, la Mauritanie pointe à la 29ème place sur le plan africain, sur 36 pays africains.

Dans le monde arabe, elle vient en avant-dernière place, juste devant le Yémen (13ème sur 14 pays) et se pointe à la 135ème place mondiale. Ce classement établi sur la base du NRI (networked readiness index) vise à mieux comprendre l’impact des TIC sur la compétitivité des nations à travers la mesure de la propension des pays à utiliser les opportunités offertes dans ce domaine.

Le NRI se base sur plusieurs composantes : environnement des TIC, volonté d’utilisation par la communauté et utilisation réelle des TIC.

Ainsi, malgré les efforts consentis par la Mauritanie pour développer les NTICS, les résultats se font encore attendre. A l’image de la plupart des pays subsahariens, la Mauritanie a encore beaucoup de chemin à faire.

Les causes du retard enregistré par la Mauritanie, malgré un progrès notable dans le domaine de la téléphonie mobile, serait de plusieurs ordres, dont notamment le faible niveau des infrastructures, l’opacité du système de régulation, la faiblesse du marché national et la pauvreté généralisée des ménages.

Ainsi, des insuffisances persistent toujours sur le plan de la disponibilité, de la qualité et de l’environnement ainsi que de l’impact des NTICS sur le développement et la croissance économique. Aussi, le projet de loi adopté lors du dernier conseil des ministres du jeudi 18 avril 2013, sur les communications électroniques, risquent de ne pas apporter les résultats escomptés.

En cherchant à mettre en œuvre les objectifs contenus dans la Déclaration de politique sectorielle des télécommunications adoptés en janvier 2013, la Mauritanie se cherche encore un canevas institutionnel pour promouvoir le développement des nouveaux outils d’information et de communication. En vain.

MOMS