#Cridem – Nouakchott accueille du 3 au 4 mai la troisième session du comité de liaison de la dorsale transsaharienne de fibre optique. Le comité regroupe la Mauritanie, le Mali, l’Algérie, le Niger, le Nigeria et le Tchad.

Cette initiative constitue un projet stratégique qui permettra à ces six pays d’être reliés entre eux, pour faciliter les échanges économiques, scientifiques et culturels. La réunion du comité à Nouakchott est l’occasion d’évaluer l’avancement du projet dans chaque pays et de discuter des difficultés liées à sa réalisation.

La Mauritanie a adopté un agenda de transformation numérique jusqu’en 2025, caractérisé par l’affectation de 75% de ses ressources aux infrastructures numériques, afin de couvrir 8 000 km de fibres optiques nationales au lieu de 4 000 km actuellement.

Sidi Ould Moulay Zeine, secrétaire général du ministère de la Transformation Numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’Administration :

« La technologie occupe une place prépondérante dans les politiques publiques des pays de la sous-région, étant donné qu’elle est l’un des piliers les plus importants de la souveraineté à cette époque, en plus de sa contribution significative au développement économique, à la communication et à l’intégration entre les peuples, et leur rôle important dans le service de l’inclusion des citoyens et de leur intégration dans les différentes voies de développement ».

Il a par la suite évoqué plusieurs initiatives pionnières que la Mauritanie a lancées pour renforcer l’intégration régionale et en faire le plaidoyer dans les instances internationales.

« La Mauritanie a lancé plusieurs projets numériques, qui donneront une impulsion importante à la voie de l’interdépendance régionale et du partenariat entre les pays, que ce soit au niveau de la coopération bilatérale ou multilatérale, à travers un deuxième câble sous-marin qui verra bientôt le jour. »

Murad Al-Alayni, secrétaire général du Comité de coordination de la liaison coaxiale transsaharienne en fibre optique a souligné l’importance de ce projet pour les six pays, avec la création de nouvelles opportunités d’investissement, d’emploi et de croissance économique.

« Ce projet ambitieux, d’autre part, garantira également l’accès aux câbles sous-marins, dont l’accessibilité est très importante pour nos pays, en particulier pour les pays enclavés, car il nous permettra de nous connecter à l’internet mondial et de faire en sorte que nos populations bénéficient des développements technologiques modernes. Cela ouvrira également de nouvelles portes à la coopération internationale et renforcera notre position dans le monde.»

« Ce projet est également est une opportunité unique de rompre l’isolement des habitants des zones isolées, car ce projet leur évitera de rester dans l’isolement économique et social en leur offrant un accès Internet fiable et haut débit, ce qui permet de changer la vie économique et sociale de cette population et ouvre la voie à une croissance économique plus large et plus globale.»

Par La rédaction de Cridem

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