Finalement, l’orage annoncé pour hier, n’était en réalité qu’une petite averse qui n’a pas empêché l’histoire de suivre son cours. Il est important que l’Opposition soit omniprésente, et qu’elle dise la vérité, sans hésiter, comme l’a laissé entendre le président du Rassemblement des Forces Démocratiques, mais il faut qu’elle fasse appliquer la légalité, à travers des manifs dissuasives. Malheureusement, M. Ahmed Ould Daddah, et comme tous ceux qui considèrent que les fraudes révélées, sont une raison pour annuler l’élection du 13 mai 2023, n’ont pas fait le poids face à un rouleau compresseur étatique imperturbable. Déjà, des félicitations et des consignes de vote pour le second tour, prévu demain 27, fusent de toute part, comme si les appréhensions et les intérêts ne sont pas les mêmes, pour les victimes d’un caciquisme notoire. L’objectif de certains partis, était de mettre fin à un processus électoral remis en cause, avec une demande d’annulation de tous les résultats du 1er tour. Pour d’autres formations politiques, une reprise de scrutin, est partiellement nécessaire. L’union des forces de l’Opposition faisant défaut, INSAF s’est frotté les mains, félicitant par-ci, remerciant par-là, ne se souciant guère des préoccupations des autres plaignants. La CENI tient parallèlement, à faire passer son programme truqué, avec la complicité de certains « dinosaures », qui ne sont pas prêts de privilégier l’intérêt général. Pour cela, il va falloir adopter une autre stratégie de lutte (pacifique, bien sûr), pour faire fléchir ces « poltrons » politiques. Je profite de l’occasion pour saluer la libération de M. Birame Dah Abeid. Les erreurs sont humaines, mais il faut en tirer les conséquences.

Le président Marabout doit sortir de l'ambiguïté, il doit revenir à sa personnalité intrinsèque et oublier celui du groupe de Généraux. Le président Ahmed a dit quelque chose d'essentiel concernant la qualité du peuple mauritanien "patient et attaché au pays et aux citoyens". Ainsi, tout gouvernant en Mauritanie doit être habité par la Peur d'ALLAH SWAT et s'occuper de ce peuple qui ne mérite pas de vivre dans les tréfonds de la misère par la faute de 1 % de la population qui repu des ses biens.