Ces élections ont prouvé que la démocratie avance en dents de scie en Mauritanie. Il y a des points positifs à signaler mais il reste beaucoup à améliorer. Les principaux enseignements sont :

1. La grande progression du Président Birame qui a obtenu 218 000 voix sur tout le territoire national alors que ses moyens financiers et matériels étaient limités. Il confirme sa stature de Leader de l’opposition.

2. L’importante progression du parti Tawassoul qui a obtenu 126 000 voix malgré le départ vers le pouvoir de certains de ses dirigeants qui n’ont apparemment eu aucun impact sur ses bases. Leur candidat s’est révélé compétent et capable de relever le défi et leur parti le mieux structuré du pays.

3. La naissance de deux figures intéressantes comme El Eid et Soumaré qui représentent la classe intellectuelle et dont les discours et les méthodes sont exemplaires. Ils ont un bon avenir en politique.

4. Le Président Ghazwani sauve l’essentiel en évitant un deuxième tour. Cependant on constate un recul des voix obtenues par rapport aux élections législatives dernières et le recul du taux de participation (71,59% en 2023 contre 54,26% en 2024) le prouve. Cela s’explique par le manque d’implication (donc de conviction) de ses soutiens qui ont tout fait pour que les gens votent en 2023 lors des législatives et se sont contentés cette fois de photos dans les meetings.

5. L’application MyCeni confirme son utilité par l’ajout du scan des PV de chaque bureau de vote mais la langue de bois et les attitudes pavloviennes des responsables de la CENI vis-à-vis du candidat du pouvoir doivent changer.

Une nouvelle classe politique est en train d’émerger et le pouvoir doit calmer le jeu en engageant un nouveau processus de réconciliation et de construction d’un climat politique apaisé propice à la prise en compte des aspirations exprimées par le peuple (surtout la jeunesse) qui a soif de changement.

Ces élections ont prouvé que la démocratie avance en dents de scie en Mauritanie. Il y a des points positifs à signaler mais il reste beaucoup à améliorer. Les principaux enseignements sont :

1. La grande progression du Président Birame qui a obtenu 218 000 voix sur tout le territoire national alors que ses moyens financiers et matériels étaient limités. Il confirme sa stature de Leader de l’opposition.

2. L’importante progression du parti Tawassoul qui a obtenu 126 000 voix malgré le départ vers le pouvoir de certains de ses dirigeants qui n’ont apparemment eu aucun impact sur ses bases. Leur candidat s’est révélé compétent et capable de relever le défi et leur parti le mieux structuré du pays.

3. La naissance de deux figures intéressantes comme El Eid et Soumaré qui représentent la classe intellectuelle et dont les discours et les méthodes sont exemplaires. Ils ont un bon avenir en politique.

4. Le Président Ghazwani sauve l’essentiel en évitant un deuxième tour. Cependant on constate un recul des voix obtenues par rapport aux élections législatives dernières et le recul du taux de participation (71,59% en 2023 contre 54,26% en 2024) le prouve. Cela s’explique par le manque d’implication (donc de conviction) de ses soutiens qui ont tout fait pour que les gens votent en 2023 lors des législatives et se sont contentés cette fois de photos dans les meetings.

5. L’application MyCeni confirme son utilité par l’ajout du scan des PV de chaque bureau de vote mais la langue de bois et les attitudes pavloviennes des responsables de la CENI vis-à-vis du candidat du pouvoir doivent changer.

Une nouvelle classe politique est en train d’émerger et le pouvoir doit calmer le jeu en engageant un nouveau processus de réconciliation et de construction d’un climat politique apaisé propice à la prise en compte des aspirations exprimées par le peuple (surtout la jeunesse) qui a soif de changement.

CChaque individu est porteur de son propre déterminisme et il convient de saluer l'attitude du Pr Soumaré, qui est en accord avec son ADN d'homme véridique et sincère. Sans les besoins de réalisation de l'unité nationale, il ne se serait certainement pas lancé dans cette bataille qui ne lui garantissait pas la victoire. Comme le disait déjà le Doyen Bâ Mamadou Alassane en 1971, participer, c'est se sentir concerné. Il était également évident que le Pr Soumaré allait se démarquer des professionnels de la politique qui ont signé en bas de cette page.

Soumaré se comporte comme un vieux briscard, rompu aux magouilles politiques, alors qu'il était censé, le jour d'après, se positionner comme l'un des futurs piliers du personnel politique renouvelé. Sa carrière dans le landernau ne fera pas long feu, sinon à la marge. Qu'il retourne donc à ses scalpels, là où il peut être d'une réelle utilité sociale et donc d'une valeur ajoutée politique tangible.