12-07-2024 21:45 - Quelle issue pour le bras de fer entre le pouvoir et BDA?

Quelle issue pour le bras de fer entre le pouvoir et BDA?

Le Calame - Biram Dah Abeid, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 29 juin 2024, crédité de 22,10% des voix par les chiffres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), refuse de reconnaître la légitimité du président réélu, Mohamed Cheikh El Ghazouani.

Il conteste les chiffres officiels, définitifs pour " fraude" et invite ses partisans à rester mobilisés. Une option qu il entend traduire par des manifestations "pacifiques" qui relèvent d’un droit constitutionnel.

Le député et leader abolitionniste a profité de sa rencontre avec la presse, organisée mercredi, pour vilipender Ghazouani, son entourage, toutes les institutions chargées de la gestion du processus électoral, notamment la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et le Conseil Constitutionnel "sous la botte du pouvoir exécutif et réduits à valider la fraude", selon lui.

Le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 29 juin 2024 a également adressé une salve de critiques aux partenaires de la Mauritanie: USA, France, Union Européenne...qui ont choisi le camp " de la fraude et de la dictature".

Des critiques acerbes en dépit desquelles BDA reste ouvert au dialogue. Une concertation pour une réforme de toutes les institutions chargées du processus électoral et ayant une dimension démographique. Une option finalement très sage, car toutes les guerres se terminent autour d une table de négociations.

Il n’est pas question de jeter le bébé du processus électoral avec l’eau du bain, malgré les multiples malformations dont il souffre.





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Commentaires (3)

  • Marrakech (F) 14/07/2024 12:26 X

    Les résultats des élections étaient prévus avant les élections et ne correspondent pas aux votes dans les urnes. Ces élections sont une parodie de démocratie, le général ne les auraient pas organisé s'ils savaient qu'il risquait de ne pas être réélu ...

  • Buwuelm (H) 14/07/2024 00:11 X

    Monsieur Birame doit comprendre que le résultat des élections de 2024 est irréversible. Il a intérêt à se résigner et oublier un certain 29 de Juin 2024, et œuvrer pour un autre 29, année du XXIème siècle, prévue pour les prochaines élections présidentielles en Mauritanie.

    Je ne peux point dire que les pourcentages attribués à M. Gazouani sont justes. Tous, savons que l’opposition a fait face à INSAF et ses seconds (sans ignorer des ex opposants qui ont rallié comme figurants, les rangs des partis de la majorité). Cette coalition est devenue un véritable rouleau compresseur qui avait décidé d’aplanir toutes les surfaces débordantes, pour faciliter son passage programmé. Le président actuel, félicité pour sa réélection, par tous les grands de ce monde, devient de facto, le seul interlocuteur valable. Heureusement qu’un quinquennat est relativement éphémère.

    M. Birame doit jeter l’éponge et se préparer pour la prochaine échéance. C’est vrai que beaucoup de ses supporters ont été surpris par sa défaite actée. Certains parmi eux ont pensé pouvoir utiliser la violence pour exprimer leur mécontentement. C’était sans compter avec les forces de sécurité qui ont tout de suite, cassé la dynamique des révoltés. Avec des dizaines d’arrestations (deux centaines dit-on), dans le rang des manifestants, l’État a tué dans l’œuf, tout espoir pour les frustrés, de se faire entendre plus longtemps. Apparemment, il ne reste plus au numéro 2, que d’appeler à un dialogue, que les autorités en place, n’accepteront jamais, surtout qu’elles sont en position de force.

    Cet avantage ne doit pas être un blanc-seing destiné aux policiers pour réprimer sans réfléchir. Je pense à ces personnes mortes, par la faute des forces de l’ordre, alors qu’elles n’exprimaient que leur désarroi. L’État doit revoir sa copie dans ce domaine et punir sévèrement les dépositaires de l'autorité publique qui seraient fautifs. Trop c’est trop.

    Que ALLAH assiste la République Islamique de Mauritanie.

  • ouldsidialy (H) 13/07/2024 16:53 X

    1) Biram vous représentez une nouvelle génération politique. Les opposants du passé décrétaient des crises politiques permanentes afin de faire du dialogue "consensuel et processuel" entre politiques et loin du peuple. Ils pouvaient se le permettre parce qu'il n' y avait pas d' OPINION !. C'était le temps où l'on pouvait parler au nom de tous sans avoir besoin de réunir grand monde! Il reste quelque chose de cette culture politique vieillie mais rien de viable quand on a une ambition de dimension nationale........................................

    Biram, vous détenez votre légitimité d'une réelle rencontre avec une partie du peuple dans sa diversité. Votre mouvement est le second à le faire , dans le temps; après les frères musulmans: c'est votre force politique et votre talon d'achille. ..........................................

    Chercher une crise est risqué pour quelqu'un qui représente quelque chose. Si vous établissez par l'échec de vos appels, que vous ne pouvez pas induire une crise, alors vous devenez un " chef de bandes" au lieu d'un leader national. Les troubles à l'ordre public vous mettent en tort, alors que vous n'avez pas tort sur tout................................. Vous n'avez pas le confort des politiciens du passé qui pouvaient décréter la crise sans risque qu'un âne ne brait.

    2) Biram, cher biram, les revendications socialement justes ne se défendent pas par les postures impériales: vous ne pouvez pas décider d'avoir "votre CENI". Décider que les pays de l'OTAN agissent selon vos bons ou mauvais points; vous n'êtes pas en position de décider de l'opportunité et du moment d'un éventuel dialogue. etc..................................................

    3)Biram les empreints détachés d'authenticité ne convainquent pas: Ghandi n'est pas dans votre ADN. C'est en étant vous même que vous avez gagné votre crédit auprès de certains mauritaniens....................................................................

    A vous de choisir: leader de dimension national ou chef de bandes.