La Dépêche - Avec plusieurs avions cloués au sol, la Mauritanie Airlines International (MAI) traverse une forte zone de turbulences. Elle se rabat sur l’affrètement d’un avion pour assurer le service.

Déficit de révision, irrespect des procédures d’usage pour le transport aérien et pilotes récalcitrants, tous les ingrédients d’un crash de l’entreprise sont là, soulignent les observateurs aguerris.

Selon des informations relatives aux avions, les embraers seraient hors d’usage pour les vols extérieurs alors que pour assurer les vols domestiques, les rares pilotes qui y sont formés refuseraient “les miettes” que la compagnie leur accorde pour assurer le service minimum.

Même le Boeing de la société ne peut sortir au-delà des frontières du pays, au risque de faire planter sur le premier tarmac visité. Cerise sur le gâteau, le Boeing MAX a été cloué au sol sur instruction de l’Anac après avoir dépassé le nombre de vols autorisés et à cause d’un déficit répété de révision.

Pour la sécurité des passagers et en attendant que l’entreprise MAI se conforme aux exigences des procédures de la navigation aérienne, l’Anac a donc décidé de ne plus l’autoriser à mener des vols commerciaux.

Pour toute solution, la MAI chercherait actuellement à affréter un avion qui va encore les yeux de la tête au lieu d’assurer la maintenance de ses appareils.