02-03-2025 00:00 - Mauritanie : l’autonomisation des femmes ne suffit pas sans briser le silence des violences sexuelles

Mauritanie : l’autonomisation des femmes ne suffit pas sans briser le silence des violences sexuelles

Kassataya -- Les femmes et les filles en Mauritanie continuent de faire face à des obstacles importants dans la vie nationale. Les obstacles majeurs de leur autonomisation résident dans le faible taux d’abandon scolaire des filles, des mariages d’enfants et de grossesses précoces.

En plus de ces obstacles, les femmes et filles sont victimes de violences de toutes sortes : conjugales et sexuelles. La banalisation des viols collectifs des femmes est une réalité. Le dernier en date sur une jeune étudiante a défrayé la chronique. La loi devant punir tel crime attend depuis 2016 devant le parlement.

Un blocage attribué aux islamistes qui veulent une loi conformément à la Charia. Les femmes violées sont même passibles de prison pour relations sexuelles hors mariage. C’est ce qu’on appelle “zina”. Une double peine qui perdure.

Cette absence de loi criminalisant le viol impacte l’autonomisation des femmes qui fait face à des obstacles majeurs de la vie nationale. Parmi ces problèmes figurent le faible taux d’abandon scolaire des filles, leurs mariages et grossesses précoces.

Cherif Kane



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Commentaires (2)

  • Hartaniya Firilile (H) 02/03/2025 02:08 X

    M. Kane, cette soi-disant loi n'aura jamais lieu dans ce pays, à moins qu'il ne s'agisse d'une loi concernant uniquement une partie de la population féminine de la bourgeoisie. Les barbus sont les plus grands abuseurs de femmes dans le pays, ils se marient à tour de bras comme ils le font avec la prière. Ils sont d'ailleurs reconnus comme les plus grands dragueurs de tous les temps, même en priant, ils utilisent leur belle voix pour impressionner et tenter de mettre certaines femmes sous leur contrôle. C'est pourquoi ils parlent de charia, pour éviter d'être jugés comme des violeurs.

  • Hartaniya Firilile (H) 02/03/2025 02:07 X

    L'autonomisation des femmes ne peut se suffire à elle-même sans s'attaquer au silence entourant les violences faites aux femmes, ce qui ne serait qu'un simple slogan visant à impressionner les femmes mauritaniennes qui croient encore au président Ghazouani. Celui-ci les séduit avec des cadeaux de Ramadan et des lois pompeuses sur les violences faites aux femmes, mais ne tient pas ses promesses. Il doit maintenant faire face à son dernier mandat qui sent le roussi.