AMI -- Le président du parti de l’Union des Forces de progrès (UFP), , a déclaré à l’AMI que l’opposition a appellé depuis longtemps au dialogue sur les grandes questions nationales, soulignant que le président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a exprimé sa disponibilité à ce qu’un véritable dialogue soit préparé sur une base consensuelle, sans retard, ni atermoiement ou tergiversation, afin de garantir la mise en œuvre de ses résultats. Il a noté, dans cadre, que c’est la première fois qu’une mesure concrète est prise sur ce sujet en nommant un coordinateur et en définissant un programme.

Le président de l’UFP a affirmé que la Mauritanie, à l’instar des autres pays de la région, souffre de défis internes majeurs liés à la démocratie, à la gestion des affaires publiques, aux questions de corruption, à la coexistence entre les composantes du peuple et à la satisfaction de leurs besoins vitaux.

Il a fait remarquer que le pays est confronté à de grands risques externes et à des désaccords entre la classe politique, qui pourraient conduire à des conflits susceptibles – à Dieu ne plaise – de porter atteinte à l’unité nationale, à la stabilité et à la paix sociale.

Le président de l’UFP a estimé qu’il était du devoir de la classe politique de ne pas entraîner le pays dans de telles catastrophes et de s’entendre sur des questions fondamentales telles que l’unité nationale, la sécurité du pays et les règles de base de la concurrence.

M. Mohamed Ould Maouloud a rappelé que l’opposition appelle au dialogue sur ces questions depuis longtemps, notant qu’il y a eu des tentatives de dialogue dans le passé qui ont toutes échoué parce que, dit-il, l’opposition a accusé le régime de manque de sérieux, en plus d’injures et d’accusations, ou autres.

Le président de l’UFP a exprimé la disponibilité du Parti à participer à un dialogue sincère et bien préparé. « Si les choses vont dans ce sens, la Mauritanie, l’opposition et la majorité gagneront, et le pays gagnera en stabilité et tournera la page du passé », a conclu M. Mohamed Ould Maouloud.