APS- Le Réseau des maires du bassin du fleuve Sénégal (RMBFS) a initié, mardi, à Bakel (est), une rencontre de partage et d’échange pour l’élaboration d’un protocole d’accord tripartite entre le Projet de résilience et de développement communautaire (PRDC) du Sénégal et celui de la Mauritanie, en vue d’accompagner et renforcer la cohésion sociale des collectivités situées le long du cours d’eau.

"Le PRDC étant un projet régional, le RMBFS une organisation régionale, nous avons pris l’engagement de voir comment élaborer un protocole tripartite pour développer la coopération transfrontalière entre les structures des deux pays", le Sénégal et la Mauritanie, a souligné Mamadou Diédhiou, coordonnateur du PRDC-VFS (Vallée du Fleuve Sénégal).

Il s’entretenait avec la presse à l’issue d’une rencontre à laquelle ont pris part des autorités territoriales de Bakel, de Matam, de Gouraye (Mauritanie) et du chef d’antenne départemental de l’Agence régionale de développement (ARD).

"Cet accord vient pour minimiser un peu les conflits entre les communautés installées de part et d’autre, appuyer les activités de renforcement de capacités des acteurs qui interviennent au niveau du bassin mais aussi développer la plupart des actions de cohésion sociale", a déclaré le coordonnateur du PRDC-VFS.

Mamadou Diédhiou s’est réjoui de la présentation du schéma d’aménagement transfrontalier intégré du bassin du fleuve Sénégal (SATI-BFS), qui est l’outil de pilotage des programmes du réseau des maires où "on retrouve l’ensemble des activités liées au développement des territoires".

Pour la vice-présidente du RMBFS, une meilleure implantation de ce regroupement au niveau des pays membres (Sénégal, Mauritanie, Mali et Guinée) constitue l’une des préoccupations des membres.

"Nous attendons du PRDC, qu’il nous aide à mieux nous implanter sur tout le territoire du bassin du fleuve, notamment dans les quelque poches que nous n’avons pas pu atteindre faute de moyens", a plaidé Hadiaratou Kalidou Dia.

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