24-04-2025 21:45 - Me Lo Gourmo : « La perte de documents d’identité ne doit pas être considérée comme un crime »

Me Lo Gourmo : « La perte de documents d’identité ne doit pas être considérée comme un crime »

Taqadoumy -- Me Lo Gourmo Abdoul, vice-président de l’UFP (Unin des Forces du Progrès, opposition), a appelé à faire une distinction entre la perte de documents d’identité et le fait d’assimiler cette perte comme un crime ou une dette, soulignant que cela résulte souvent d’une négligence de la part des administrations officielles.

Il a souligné dans une publication sur Facebook que « ne pas avoir de documents d’identité n’est pas un crime ni une violation de la loi ». Cette situation affecte principalement les citoyens les plus pauvres, en particulier ceux d’origine africaine, fréquemment accusés d’être des ressortissants étrangers ou des immigrés clandestins, même si leur apparence et leurs activités au sein de la société confirment leur citoyenneté.

Lo Gourmo a affirmé que cette question a eu des répercussions désastreuses à la fin des années 1980, lorsque des dizaines de milliers de Mauritaniens ont été expulsés en raison de doutes sur leur identité nationale, provoquant de grandes souffrances.

Il a ajouté que ces classifications sont souvent basées sur la couleur de la peau ou la langue, plaçant les négro-mauritaniens sous une suspicion constante.

Il a conclu en disant que quiconque ne comprend ce calvaire devrait vivre un instant dans la « peau d’une personne d’origine africaine » pour ressentir la peur constante de la persécution et de l’expulsion qu’elle endure, appelant à une meilleure compréhension de ces questions humanitaires.



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Commentaires (4)

  • Sidi Med vall (H) 24/04/2025 23:34 X

    Monsieur LÔ, professeur, Force est de constater que de réelles dérives policières ont eu lieu lors des opérations de reconduite des migrants à l'intérieur du pays. Ces débordements ont franchi les limites de l'acceptable sur le plan humain. Le comportement de nos forces de l'ordre, loin d'être exemplaire, a été observé par tous. Leur zèle excessif dans l'exécution de leurs tâches était particulièrement préoccupant.

  • Sidi Med vall (H) 24/04/2025 23:34 X

    Nous avons été témoins d'agents de police s'appropriant indûment les biens d'autrui, une pratique condamnable tant pour eux-mêmes que pour leurs familles. Ces actes relèvent du HARAAM et sont moralement répréhensibles. S'emparer et profiter du fruit du labeur d'autrui sans justification aucune est une conduite inacceptable.

  • Sidi Med vall (H) 24/04/2025 23:33 X

    Les citoyens noirs de Mauritanie ont vécu une expérience douloureuse lors de cette opération, pourtant censée assurer leur sécurité. Les événements qui se déroulent dans nos commissariats sont décrits comme inhumains et difficiles à supporter. Certains policiers semblent agir avec un excès de zèle pour impressionner leurs supérieurs, qui paraissent approuver ces comportements.

  • Sidi Med vall (H) 24/04/2025 23:33 X

    Il est suggéré de mettre en place une commission d'enquête indépendante pour examiner les agissements des forces de l'ordre, jugés inacceptables par certains. Ces derniers estiment que les policiers ont fait preuve d'une cruauté sans précédent. Les Mauritaniens noirs auraient été victimes de discrimination raciale, au-delà des questions de sécurité. Face à cette situation, des voix s'élèvent pour demander la démission du ministre de l'Intérieur et du directeur de la police, considérant que leurs actions portent atteinte à l'honneur de la République