27-10-2012 14:02 - La Mauritanie cherche à rassurer les investisseurs - [PhotoReportage]

La Mauritanie cherche à rassurer les investisseurs - [PhotoReportage]

Le 25 octobre, à la Bourse du commerce de Paris, le gouvernement mauritanien a réuni des dizaines d'hommes d'affaires français lors de la « Journée économique » du pays. Le même jour était inaugurée la troisième édition de l'exposition « La Mauritanie à Paris ». Bijoux, boubous, dattes… de nombreux artisans se sont retrouvés à Paris pour présenter leurs spécialités du 25 au 28 octobre.

Une importante délégation a fait le déplacement, dont Abderrahmane Sissako et Mohamed Aly, conseillers du chef de l’État Mohamed Ould Abdelaziz, Hindou Mint Aïnina, conseillère du Premier Ministre, Abdi Vall, ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, et Bamba Ould Daramane, ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme. Le but du séminaire consistait à promouvoir les atouts et les opportunités de la Mauritanie.

Cette dernière a d'ailleurs adopté en juillet 2012 un nouveau Code des investissements afin de convaincre les entreprises françaises de s’y installer : l’élevage, l’agriculture, le commerce, la pêche, le tourisme, l’industrie et surtout les mines (25% du PIB en 2011) sont autant de secteurs en développement.

Restaurer l'image du pays

« Nous voulons une coopération gagnant-gagnant, nous ne venons pas demander de cadeaux », a insisté Mohamedou Ould Mohamed Mahmoud, le président de la Chambre de commerce et d’industrie. Une réunion qui tombe à pic, au moment où la Mauritanie souhaite enfin concrétiser sa grande ambition, la création de la zone franche de Nouadhibou (nord-ouest du pays). Lancé avant la fin de l’année, le projet n’est plus qu’une « question de semaines », le temps que le projet de loi soit présenté au Parlement. « Ce n’est ni un rêve ni une chimère, mais un projet extrêmement réaliste », a assuré Abdi Vall, ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Parce que sans sécurité, on ne peut pas rassurer les investisseurs, l’objectif de la journée était surtout de restaurer l’image du pays situé à l’Ouest du Mali, écornée par la menace terroriste. Contre les cas d’infiltration « qui venaient d’ailleurs », des mesures ont été prises, avec la création de trente-cinq points d’accès, passages obligés pour traverser la frontière. Depuis, « aucun incident n’a été déploré. » Reste que le Quai d’Orsay continue de classer la moitié est du pays en zone rouge.
















































Photos Kassataya

Source : Jeune Afrique
Commentaires : 2
Lus : 4729

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (2)

  • ahla (H) 28/10/2012 19:47 X

    Quel pays et quelle politique touristique! ou comme pour paraphraser ismail ould amar; sinon ces "journées mauritanie" ont permis à bamba ould darmane, à son secrétaire particulier, à ses deux belles soeurs, au directeur du tourisme et à plusieurs employés de ce ministère, à toueileb ould abdival, de faire du tourisme à paris. Car comme l'a écrit si bien un journal de la place, il s'agit là "d’une véritable blague et d’un vrai fiasco. Fallait-il d’ailleurs s’attendre à autre chose?

    Aller exposer des produits artisanaux à Paris alors qu’il y a des centaines d’étalages qui les vendent, dans les quartiers africains de France, ne peut provenir que d’esprits amateurs .Faire la promotion du tourisme à travers l’artisanat et autres bricoles et broutilles est un jeu puéril qui consiste à céder à l’approche stupide des expositions couteuses, couronnées d’échanges inutiles de cartes de visite.

    Le tourisme, c’est la sécurité, l’image, l’infrastructure, la convivialité, le cadre de vie et bien d’autres conditions à remplir, chez soi d’abord au lieu d’aller vendre des illusions dans un pays bien renseigné sur la Mauritanie et qui sait par exemple que notre office du tourisme est triste, ténébreux et rappelle plutôt une salle mortuaire hantée de fantômes.

    Les journées portes ouvertes organisées à Paris permettront certes de vendre une ou deux théières, un bracelet, quelques feuillets de Bissap, des sachets de Hakou ou des grains de Niébé, mais n’ouvriront en fin de compte aucune porte, et n’amèneront, pas non plus, de touristes. Faute d’avoir pu les drainer chez nous malgré les tapages faits, nos responsables du tourisme auront finalement choisi la facilité: devenir des touristes ailleurs !Et si on faisait une expo sur les ravages de la "Zgueila" chez nous?"

  • Bougadoum (H) 27/10/2012 21:47 X

    Difficile de rassurer les investisseurs étrangers quand le N° 1 du pays est justement en France pour soins suite à des tirs de fusil d'un soldat ou d'une soldat "inconnus".

    Pour les autres intervenants avant de faire la leçon: le PDG de la SNIM doit en finir avec la sous-traitance et réhabiliter les "occasionnels"; qd au Président de la Chambre de commerce il doit commencer par appliquer le concept "gagnant/gagnant" dans sa propre structure... Dieu aiment ceux qui savent partager... Wasalam.