RMI Biladi - Les opérateurs de téléphonie mobile, Mattel et Mauritel, ont reçu, la semaine dernière, une notification relative aux conditions de renouvellement de la licence deuxième génération ( 2G). Les deux opérateurs sont tenus, au titre de ladite notification, de verser, chacun, le montant de 16 milliards d’ouguiyas au trésor public.

Initialement, la réglementation en vigueur stipule une tacite reconduction. Aucune redevance n’est mentionnée alors, en contrepartie du renouvellement. Toutefois, l’Etat pourrait bien avancer une proposition. C’est ce qu’il a fait. Il est improbable que les opérateurs versent un tel montant chacun.

16 milliards d’ouguiyas, si l’Etat y tient vraiment, en contrepartie du renouvellement de la licence, c’est un peu une manière de pousser les opérateurs à abandonner sans réfléchir lesdites licences 2G. Or, il est bien permis à l’Etat d’amener les opérateurs sur la table des négociations.

Possible que l’avance d’un tel montant s’inscrit dans cette optique. Jusqu’au 03 janvier 2015, les négociations devraient se poursuivre. Le 03 février 2015, les choses devront être closes. Renouvellement ou abandon de la licence. Tout est possible.

Toutefois, rien n’oblige les opérateurs de reconduire leur licence de 2G. Dès lors qu’ils disposent déjà d’une licence 3G valide encore pour les 9 années à venir. Ce n’est pas si compliqué finalement que cela. On abandonne la licence 2G et on bascule son réseau sur la 3G.

Cela demande, c’est vrai, un investissement dans les Smartphones pour que la clientèle qu’on espère fidéliser puisse accompagner le transfert et bien sûr mettre à jour le parc de cartes SIM utilisées, en ce moment pour la 2G ; et le changer par un autre compatible avec la 3G.

C’est sans doute plus intéressant que de mobiliser et perdre par la suite 16 milliards d’ouguiyas…