Adrar-Info - Les opérateurs de la téléphonie en Mauritanie, contrairement à ce qui se passe dans tous les autres pays voisins, ont rompu depuis belle lurette la publicité dans les organes de presse privés. Cette publicité n’est accordée qu’à certains journaleux de la presse proche des cercles du pouvoir. Sur bons.

De la terreur politique qui s’abat sur les opérateurs économiques dans le pays, ils ne sont point épargnés. Peur de retrait de licence, de redressements fiscaux indus ou tout simplement d’emmerdes.

Les journaux dont les lignes rédactionnelles ne sont point favorables au pouvoir, sont totalement exclus de cette manne financière qui tombe dans l’escarcelle de supports médiatiques dont la médiocrité, la tendance à la désinformation, à la diffamation et la calomnie passe de commentaires.

Le plus révoltant est que même un pitre, quémandeur nationalement réputé et qui a obtenu par on ne sait quelle pirouette une autorisation d’ouvrir un site, détient à lui seul plus d’un contrat avec certains opérateurs.

Alors que des organes de presse connus pour leur sérieux, leur ancienneté dans le monde médiatique et leur professionnalisme, sont exclus des publicités distribuées sous la manche par les opérateurs de la téléphonie mobile en Mauritanie. Et on parle d’Etat de droit et de lutte contre la gabegie !

Cheikh Aidara