27-08-2017 23:15 - La presse vit sa situation la plus difficile depuis 25 ans

La presse vit sa situation la plus difficile depuis 25 ans

Adrar Info - Le président du regroupement de la presse mauritanienne, Mamadou Sy, a déclaré que la presse mauritanienne vit actuellement une «situation inquiétante», ajoutant qu’elle n’avait pas connu «en 25 ans d’existence, une situation plus difficile que sa situation actuelle».

Mamadou Sy a, dans une déclaration à RFI, indiqué que : "l’interpellation des journalistes pour les interroger sur les lignes éditoriales de leurs médias et les sources de leur financement, soulève des inquiétudes au sujet de la liberté de la presse dans le pays".

La police des crimes financiers et économiques a interrogé le vendredi 24 août 2017, quatre journalistes et a convoqué un cinquième qui est hors du pays actuellement.

Il importe de signaler qu’un certain nombre de responsables de médias en Mauritanie ont publié une déclaration accusant les autorités publiques de "répandre l’arme de l’intimidation afin de museler les journalistes et mettre fin à leurs libertés pour qu’ils se rangent dans l’orbite du régime et selon ses souhaits".

Source : http://www.alakhbar.info/?q=node/5563

Traduit par Adrar.Info



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Commentaires (2)

  • Lebatmohamed (H) 28/08/2017 13:59 X

    Seul Aziz et ses proches ont le droit d'amasser des fortunes volées à l'Etat, rouler dans des voitures luxueuses, acheter des appartements dans le 16eme arrondissement de Paris, "acheter" les écoles de Nkt pour y construire des marchés...etc. Les journalistes mauritaniens eux doivent crever de faim sinon ils sont suspects et doivent soumis à la persécution de la police politique. Pire, aucun homme d'affaire ne peut les financer sur ses fonds propres sans être mis en accusation de corruption au moment où le régime sur le dos du contribuable des pechmergas pour faire le sal boulot des services de renseignement

  • nabuchodonosor (H) 28/08/2017 10:27 X

    Certes, toute entrave à la liberté de la presse est condamnable avec toute l’énergie requise car c’est l’essence même de la démocratie et du développement. Cependant comment expliquer qu’au moment où la plupart de nos organes de presse se meurent, d’autres responsables de « publication » construisent des villas cossues, se pavanent dans de luxueuses voiturent et passent leurs vacances dans les stations balnéaires les plus huppées ? Quels sont les secrets de ces journaleux de tous bords (pouvoir et opposition) ? et quelles sont les sources de cette « richesse » dans un océan de misère ? Il est temps de faire le grand déballage et de faire nettoyer notre presse nationale de ces mercenaires qui sont prêts à émarger auprès de toutes les officines… makhzéniennes ou non.