L'Authentique - Après près de dix jours sans presse écrite du fait d’une rupture de stock de papier à l’Imprimerie Nationale, le Premier ministre s’est enfin décidé d’étudier la question de plus près.

Il s’agirait de voir les causes de la situation actuelle de l’Imprimerie nationale, qui, en plus de la suspension de l’impression des journaux indépendants, ne parvient même plus à éditer les journaux publics Chaab et Horizons.

« Une situation intolérable, préjudiciable à la démocratie dans le pays et à l’image de marque de la Mauritanie au plan international », selon le chef du gouvernement qui a reçu mardi Mme Hawa Tandia, ministre assurant la tutelle de la Communication et le lendemain, M. Ould Diay, ministre des Finances et des Affaires Économiques.

De sources dignes de foi, l’arrêt des travaux de l’Imprimerie Nationale est consécutif à deux faits : le blocage par le ministère des Finances, de la subvention de l’Institution et des Impayés de factures auprès d’institutions publiques tels le Trésor, l’ensemble des ministères du gouvernement et nombre de Directions publiques nationales.

Au sortir des deux audiences, il a été décidé de trouver une solution dans les plus brefs délais à la situation de la presse privée dans son ensemble mais aussi et surtout, au « cas » de l’Imprimerie Nationale ; cette dernière perspective annoncée par la désignation d’un Inspecteur de contrôle et des régies financières auprès de ladite institution sommé de présenter le résultat de sa mission dans le courant de la semaine.

Faut-il souligner qu’en plus de la disparition de titres de la presse écrite, les télévisions privées ( exception faite de Mourabitoune) ont cessé toute émission du fait d’impayés de trésor.

N.H