06-06-2022 13:03 - Mauritanie : la police interroge le directeur de publication d'Alakhbar, Reporters sans frontières condamne

Mauritanie : la police interroge le directeur de publication d'Alakhbar, Reporters sans frontières condamne

Alakhbar - La Police judicaire a interrogé dimanche le journaliste Heiba Cheikh Sidati, directeur de publication de l'Agence Indépendante d'information Alakhbar, suite à la publication d'un article relatif a l’enquête sur le dossier de corruption impliquant l'ex président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le journaliste a été interrogé en présence de son avocat, maitre Mohamed El-Mami Moulay Aali.

L'Agence Alakhbar a révélé des détails de l’enquête dont les avoirs de l’ex-président et ses coinculpés.

Reagissant à cette interrogation, Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé "ces méthodes" et rappelé que "la protection des sources est un droit fondamental des journalistes".







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Commentaires (5)

  • Observactiivi (H) 06/06/2022 19:42 X

    Dans les poursuites de cette affaire de Casse du siècle lors de la décennie de Oul Abdel Aziz, les juges sont le maillon faible de la chaine. Ce n'est pas le moment de glorifier ces pauvres magistrats sur lesquels sera rejetée la responsabilité de cette affaire. Les juges sont aujourd'hui placés dans un dilemme moral dangereux. Certains d'entre eux pourraient en tirer profit personnel et blanchir les auteurs de cette « Nhira » l’un après l’autre et de banaliser l’affaire si possible, sous divers prétextes de collaboration de certains avec la justice et d'autres prétextes. Et dans tous les cas, les risques sont énormes dans l’avenir pour tous y compris les juges. Pour le moment, le Casse du siècle qui a eu lieu dans la dernière décennie pourra passer facilement, mais son passage avec une telle facilité conduira inévitablement à d’autres Casses plus énormes en cas de changement de régime, et ce sera fatal pour tous, pour les auteurs du premier Casse et pour ceux du casse suivant, car la capacité de l'économie et de la société peut ne pas supporter deux Casses de cette ampleur en l'espace d'un siècle. Tous ces procès se déroulent de manière vague et insolente sous les yeux de nos jeunes générations qui regardent comment nos hautes autorités de la justice et de l’exécutif agissent dans cette affaire. Sans aucun doute, cela va laisser des traces profondes voire des traumatismes dans la mémoire collective de ces générations de jeunes quant à leur perception de qui les gouverne.

  • hachmi (H) 06/06/2022 15:09 X

    Si ce pillage systématique et à grande échelle a pu prospérer pendant plus de 10 ans ce n'est pas seulement avec ce pauvre beau fils et quelques gardes présidentiels. Il faut croire que nous avons été tous des complices en nous laissant bernés par de puissants laudateurs de tous les milieux.

  • hachmi (H) 06/06/2022 15:00 X

    Un grand Bravo à Monsieur Cheikh Sidati, la presse doit être courageuse et prendre sa responsabilité de 3ème pouvoir sinon la démocratie et la libre expression ne seront pas performantes.

  • MAURINFO(FRANCE) (F) 06/06/2022 14:35 X

    Il nous semble important de relayer le message de Reporter Sans Frontières concernant le journaliste Heiba Cheikh Sidati, directeur de publication de l'Agence Indépendante d'information Alakhbar. Nous rappelons que RSF est avant tout une organisation non gouvernementale internationale qui se donne pour objectif la défense de la liberté de la presse et la protection des sources des journalistes.

  • LA VERITE SUR LA MAURITANIE (H) 06/06/2022 14:19 X

    Le droit à l'information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain. La protection des sources d'information des journalistes, appelée aussi secret professionnel, est la base de la déontologie du journalisme et de la liberté de la presse. Elle permet aux journalistes de s’informer auprès de personnes qui acceptent de leur parler bénévolement à condition que leur identité ne soit pas divulguée. La déontologie donne aux journalistes le devoir de prendre toutes les précautions pour que leurs sources ne puissent être identifiées, afin de protéger la liberté de parole de ces sources d'information.