AMI - Les travaux de la première session de la commission de sécurité mauritano-algérienne ont démarré, jeudi à Nouakchott, sous la supervision des deux ministres de l’intérieur dans les deux pays.

La création de cette commission intervient suite à la tenue, les 8 et 9 novembre 2021, de la première session de la commission mixte mauritano-algérienne chargée de la surveillance des frontières communes entres les deux Etats.

Cette rencontre, qui dure trois jours, vise à discuter des possibilités de coopération et de complémentarité entre les deux pays frères afin de diversifier et consolider la coordination dans tous les domaines liés à la lutte contre le crime organisé et ses conséquences néfastes sur les deux pays et le voisinage, en plus de la route reliant Tindouf et Zouerate.

Participent à cette réunion, tous les secteurs militaires et sécuritaires concernés par le système de sécurité, comme la gendarmerie, la garde, la police, la sécurité civile et de gestion des crises, au côté du groupement général pour la sécurité routière.

Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohamed Mahfoudh Brahim Ahmed, a indiqué que la rencontre consacre les liens historiques entre les deux pays en vue de promouvoir la coopération bilatérale, conformément à la volonté des deux dirigeants, le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et le Président de la République algérienne sœur, Abdel Majid Tebboune.

Il a ajouté que la coopération mauritano-algérienne s’est développée au cours des trois dernières années dans pratiquement tous les domaines intéressant les deux peuples frères, ce qui s’est matérialisé dans les résultats des rencontres des dirigeants et des commissions mixtes des deux pays.

A son tour, le secrétaire général du ministère algérien de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement urbain, M. Hameimid Adil, a affirmé que la rencontre de Nouakchott s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer la coopération sécuritaire, tout en appuyant le développement des régions frontalières, en application des directives des deux dirigeants, ajoutant que la création d’un mécanisme bilatéral de sécurité, à la lumière de la multiplication des zones de turbulence dans le monde, constitue un pas en avant sur le chemin de la coordination escomptée.