16-11-2024 01:42 - Déclaration : Non à la violence policière contre les manifestants pacifiques
Le mardi 12 novembre 2024, la police a violemment réprimé un sit-in organisé par des parents d’élèves qui manifestaient pacifiquement pour dénoncer la situation précaire de l’école publique.
Deux jours plus tard, le jeudi 14 novembre 2024, des enseignants et instituteurs, qui manifestaient également pacifiquement pour réclamer la satisfaction de leur plateforme revendicative déposée auprès du ministère de l’Éducation et de la Réforme du système éducatif, ont subi des violences similaires.
Cette fois, la répression policière a franchi un nouveau seuil d’inacceptable : un policier a giflé un enseignant dirigeant syndical au point de le faire tomber à terre, sous les yeux de tous, et des enregistrements vidéos, audios et reportages attestent cette brutalité inouïe gratuite.
Face à ces agissements intolérables, l’Union des Forces de Progrès (UFP) :
1. Rappelle que le droit de manifester pacifiquement est un droit constitutionnel qui doit être respecté par les autorités chargées de maintenir l’ordre public ;
2. Condamne fermement les violences récurrentes exercées par les forces de l’ordre contre des manifestants pacifiques ;
3. Exige l’ouverture d’une enquête sur l’incident de la gifle infligée à l’enseignant et que les responsables de ces actes honteux et inadmissibles soient traduits en justice ;
4. Appelle les autorités publiques à adopter le dialogue et l’apaisement comme moyens pour répondre aux revendications légitimes des citoyens, au lieu de recourir à la répression.
Nouakchott, le 15 novembre 2024
Département de la Communication