26-12-2024 18:21 - Déclaration de presse des FPC

Déclaration de presse des FPC

De sources dignes de foi confirment que le ministère de l’intérieur est entrain de concocter une loi scélérate qu’il chercherait à faire passer en janvier 2025, à la place de l’ordonnance existante 91-024 du 25 juillet 1991, que les pouvoirs publics refusent, obstinément, d'appliquer.

Pour mener à bien sa manœuvre le gouvernement, par son ministre de l'intérieur, cherche à se fabriquer un alibi, en tentant d’associer les partis demandeurs de reconnaissance et les partis légaux, pour ainsi les embarquer, afin de donner un semblant de consensus et de crédit à son projet qui constitue, en réalité, un net recul démocratique, en comparaison de l’ordonnance précitée.

Il cherche à le faire passer en janvier 2025 ou avant, au parlement. D'où ce conseil de ministres au pas de charge du mercredi 25 décembre 2024, pour entamer la procédure du passage en force du projet.

On veut nous rejouer le coup, maquillé, de Ould Eyih sur les concertations portant sur l’éducation, tenues au palais du Congrès qui ont conduit à l’Ecole de Ghazouani, qui est tout sauf républicaine.

Les Forces Progressistes du Changement :

- dénoncent vigoureusement cette manœuvre qui vise surtout à faire barrage aux partis suffisamment représentatifs et ancrés dans l’opposition.

- Elles s’y opposent fermement, et exigent l’application de l’ordonnance de juillet 1991, nettement plus progressiste,

- Elles appellent, en solidarité, les formations politiques, la Société civile et les personnalités indépendantes progressistes à dénoncer ce projet et à s’en démarquer.

Nouakchott le 25 décembre 2024.

La lutte continue !

Le département de la Communication





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Source : FPC
Commentaires : 2
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Commentaires (2)

  • Hartaniya Firilile (H) 26/12/2024 19:01 X

    Monsieur Thiam, vous vous trompez si vous pensez que ceux qui sont en face cherchent à améliorer la situation. Je sais que vous n'avez jamais douté de la volonté des hommes au sommet de l'État, aidés par les lobbies, de faire disparaître les partis politiques noirs dans ce pays.

  • Hartaniya Firilile (H) 26/12/2024 19:00 X

    Monsieur Thiam, le président Ghazouani est le pire chef d'État que la Mauritanie ait connu depuis son indépendance. Chaque dirigeant dans son pays essaie de faire quelque chose de mieux que son prédécesseur, mais avec Ghazouani, la situation est devenue pire que n'importe quelle autre. Je sais que la loi qui sera votée en janvier n'est pas une initiative du cabinet du président, mais du ministre de l'intérieur, qui veut à tout prix éliminer des hommes comme Biram Dah Abeïd et Samba Thiam. Les autres partis avec des présidents noirs font l'affaire du système en place contre leur propre population.