LE RENOVATEUR QUOTIDIEN ///

Le Centre Africain d’Etudes et des Services aux Médias (CAESM), une institution privée, a organisé une rencontre de sensibilisation et de réflexion autour de la plateforme citoyenne « Ain », lancée récemment par la primature.

Cette initiative vise à répondre aux préoccupations des citoyens dans leurs relations avec l’administration publique. L’événement s’est tenu jeudi soir, dans un hôtel de Nouakchott, et a été placé sous le thème : « Ain : un pas vers l’amélioration du service public, ou un test pour la performance de l’administration ? ».

La rencontre a donné lieu à des échanges fructueux, en présence d’une audience nombreuse et engagée. Lancée officiellement fin octobre par le Premier Ministre, Moctar Ould Diaye, la plateforme « Ain » est opérationnelle 24 heures sur 24.
Elle a pour mission de « recevoir et traiter les plaintes des citoyens contre l’administration », tout en permettant aux populations de suivre l’exécution des services publics et de faciliter la communication avec les autorités administratives.

L’introduction de cette nouvelle plateforme marque un progrès significatif vers la dématérialisation des services publics. Selon les informations fournies, les requêtes et plaintes des citoyens sont transmises aux services compétents pour étude et décision dans un délai de 10 jours à compter de leur réception.

Il est à noter que les plaintes relatives aux domaines de la justice sont orientées vers les juridictions compétentes. Par ailleurs, les questions touchant à la sécurité nationale et les dénonciations diffamatoires ne sont pas recevables sur cette plateforme.

Saidou Ibrahima Wône