Taqadoumy -- Nana Cheikh na, dirigeante du Rassemblement des Forces Démocratiques, a fait des déclarations soulignant les défis auxquels Takatoul est confronté notamment ce qu’elle appelle’ »l’exploitation par certains nouveaux membres des conditions du parti à des fins personnelles ».

Dirigé par Ahmed Ould Daddah, le Rassemblement est un parti qui possède une histoire, qui a lutter pour la démocratie et la liberté en Mauritanie. Ould Dadah, président d’honneur, de la formation, a pris la responsabilité de la diriger dans des moments difficiles. Il incombe aux militants patriotes d’en préserver l’histoire.

Certain nouveaux membres se sont servis de la faiblesse de leadership à des fins personnelles. Les partis doivent être gérés sur une base collective et non individuelle, en adéquation avec les objectifs de la structure et de sa ligne politique.

Elle a regretté la détérioration de la situation interne, en disant: »Lorsque le président s’affaiblit, les membres doivent prendre la responsabilité de sauver le projet ».

Nana Cheikhna a révélé qu’en tant que membre fondateur et ancien député au Parlement, elle a été surprise du choix du représentant du RFD au sein du directoire de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à son insu. Un processus qui a été effectué en coordination avec le Ministère de l’intérieur, sans en référer aux dirigeants du parti !

Elle a ajouté qu’une demande avait été faite de suspendre temporairement le travail de Takatoul en raison des conditions de santé de son leader. Ould Daddah y avait répondu, ce qui avait conduit à l’accréditation du Bureau Exécutif. Mais, le parti n’a enregistré aucun résultat lors des dernières élections, ce qui a compliqué la situation.

Mint Cheikhna a indiqué que le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani l’avait informée de l’attention qu’il accorde pour l’avenir de l’opposition et de son souhait que les deux camps se réconcilient au sein du RFD pour assurer la continuité du parti dans la scène politique.

Le ministère de l’Intérieur l’avait par la suite convoquée et lui a demandé de travailler à la réconciliation au sein du Rassemblement pour préserver son unité.

Mais, quelle n’a été sa surprise, que ce même ministère de l’Intérieur arrêter le processus de réconciliation et interfère dans les affaires du parti sans avertissement préalable.

Nana a conclu en affirmant son respect pour la légitimité du parti et son rejet de l’ingérence extérieure, appelant à un retour aux principes fondateurs de Takatoul et à travailler pour sauver son projet politique des crises internes auxquelles il est confronté.