La Dépêche - La situation de crise entre les producteurs d’or artisanaux et l’agence Maaden s’est décantée suite à un accord intervenu jeudi entre les deux parties sous l’égide du président de l’union nationale du patronat mauritanien (UNPM), Zein El Abidine Ould Cheikh Ahmed, annonce la fédération des usiniers dans un communiqué rendu public jeudi.

La fédération nationale des usines d’or, qui avait une première fois démenti l’information diffusée par nos soins sur une crise de confiance entre producteurs artisans et Maaden, exhorte désormais ses membres à remettre leurs productions à l’agence Maaden.

Selon cet accord, une collecte de l’or auprès des exploitants artisanaux qui étaient récalcitrants est programmée pour vendredi à Zouérate et Samedi à Chami.

Selon certaines sources, non officielles, des assurances auraient été données par le président du patronat pour garantir le respect des intérêts des exploitants traditionnels.

On indique, par ailleurs, que cette affaire devrait être un prélude à l’entrée de cette fédération au sein de l’organisation patronale (UNPM).

Selon les dernières statistiques, il existerait aujourd’hui un peu plus de 25 usines de traitement de la production artisanale de l’or. En l’absence de comptoirs, la production dont une importante partie échappe au circuit officiel est estimée en valeur à 200 millions Usd en 2023.

A noter que malgré l’existence d’une initiative menée par quelques hommes d’affaires pour fonder la Fenor, aux yeux de loi, il existerait au moins catégories professionnelles au sein du sous-secteur artisanal dont les intérêts ne sont pas toujours protégés comme les orpailleurs eux-mêmes.

L’agence Maaden qui devrait elle aussi tombée sous l’escarcelle du périmètre de l’ITIE traine toujours des pieds pour ses statuts.