OUEST-FRANCE - Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a remercié ce dimanche le président américain Donald Trump d’avoir autorisé l’envoi à Israël d’armes qui permettront, selon lui, « de finir le travail contre l’axe iranien du terrorisme ».

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a remercié dimanche le président américain d’avoir autorisé l’envoi à Israël d’armes qui permettront, selon lui, « de finir le travail contre l’axe iranien ».

Donald Trump « est le meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche » et « il l’a montré en nous envoyant les munitions qui étaient bloquées » par le gouvernement de son prédécesseur Joe Biden, a déclaré Benjamin Netanyahu dans un message vidéo en anglais.

« Il donne ainsi à Israël les outils dont il a besoin pour finir le travail contre l’axe iranien du terrorisme », a-t-il ajouté.

4 milliards de dollars d’aide militaire

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré samedi avoir signé l’envoi d’une aide militaire d’environ 4 milliards de dollars à Israël, en rappelant qu’un embargo partiel sur les armes imposé par M. Biden avait été annulé.

L’Iran est la bête noire de Benjamin Netanyahu, qui accuse la République islamique de chercher à se doter de la bombe atomique pour détruire Israël, et le Premier ministre israélien répète régulièrement être prêt à tout pour l’en empêcher.

Téhéran, dont certains dirigeants appellent régulièrement à la destruction d’Israël, a toujours démenti ces accusations, assurant que son programme nucléaire est à visée exclusivement civile, malgré la progression jugée alarmante par les Occidentaux de son stock d’uranium hautement enrichi.

Après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, Israël a entrepris de combattre sur plusieurs fronts liés à l’Iran. Outre le Hamas, soutenu et armé par Téhéran, Israël s’est retrouvé en guerre ouverte contre le mouvement islamiste libanais Hezbollah, créé avec l’aide de la République islamique en 1982 et bras armé de l’Iran au Liban.

Israël a également dû faire face à des attaques de drones et de missiles d’autres groupes armés soutenus par l’Iran au Yémen et en Irak, qui, comme le Hezbollah, disent eux aussi agir par solidarité avec les Palestiniens de Gaza, dont le territoire a été dévasté par la campagne de représailles militaires israéliennes à l’attaque du 7 octobre 2023.

Et en 2024, l’Iran a attaqué à deux reprises directement le territoire israélien en tirant plusieurs centaines de missiles et drones, en avril en riposte à une attaque - imputée à Israël - contre son consulat à Damas, et en octobre à l’assassinat par Israël, fin juillet à Téhéran, du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et de celui du Hezbollah, Hassan Nasrallah, fin septembre dans un bombardement israélien au sud de Beyrouth.

Ouest-France