Les récépissés qui reviennent de droit aux partis FPC et RAG ne sont pas une faveur, mais une exigence de justice. Le Pharaon a beau avoir massacré les fils d’Israël, sa chute est venue d’un enfant issu de ce même peuple. L’injustice, aussi brutale soit-elle, finit toujours par engendrer sa propre déchéance. Le dépôt des demandes de récépissés par ces deux partis est antérieur au soi-disant filtrage. En vertu de la non-rétroactivité de la loi, ils devaient obtenir leurs récépissés avant même ces formations politiques fabriquées sur mesure pour nourrir le clientélisme, le népotisme et le tribalisme. Gouverner ainsi, c’est détruire les fondations d’un pays. Sache-le : toute oppression a une fin, et la tienne pourrait ressembler à celle de Gabriel Cimper, disparu dans des conditions tragiques.

Monsieur le Ministre de l’Intérieur, Souviens-toi que la mort est certaine et qu’elle s’approche de chacun de nous à grands pas. Ton visage en porte déjà les marques, et nul ne sait si tu vivras encore dix années. Seul Allah détient la science de l’invisible. Réfléchis à ta fin prochaine et prépare-toi à comparaître devant ton Seigneur. Tu ne pourras pas échapper à la responsabilité des tueries de Kaédi ni aux morts survenues dans les commissariats placés sous ton autorité. Sache que, dans ta tombe, tu seras seul avec tes actes, et que l’Islam a clairement averti de la gravité du crime de sang. Repens-toi avant qu’il ne soit trop tard. Car demain, devant Allah, aucune autorité, aucun grade, aucun pouvoir ne pourra t’être d’aucun secours.

Nous reprenons les mêmes acteurs et recommençons le même scénario, avec la réapparition des partis établis et régionaux. Ceux qui prétendent satisfaire aux exigences du ministère de l'Intérieur ne représentent en réalité que leurs cercles familiaux et défendent davantage des intérêts personnels ou sectoriels. Pour résoudre cette situation, il faudrait reconnaître les véritables formations politiques qui, jusqu'à présent, demeurent sans reconnaissance officielle. J'encourage Biram à maintenir fermement sa position et à ne pas fléchir face à ce ministre de l'Intérieur aux comportements discriminatoires. Que le Tout-Puissant lui impose de sévères épreuves pour le restant de ses jours.

Effectivement, Ghazouani aura accompli nombre d'actions positives, excepté celle de s'entourer d'un collaborateur compétent. L'erreur monumentale de ce président, qui risque de nous faire souffrir encore pendant des années, réside dans la conduite peu exemplaire du ministre de l'Intérieur, transformant notre nation en une pâle imitation du modèle sud-africain. Ce dernier quittera ses fonctions sans la moindre gloire. Souvenons-nous de Djibril Abdallah, alias Gabriel Cimpers, dont le destin fut particulièrement funeste - impliqué dans des affaires d'homicide et abandonné par l'ensemble des Mauritaniens. Quant à Mohamed Lemine, que je qualifierais de ministre du désastre politique, il a entaché le pays par ses décisions malheureuses et sa gestion déplorable.

Au lieu de favoriser une véritable adhésion aux affaires nationales, il inspire une aversion pour la politique du pays. Je compte parmi ceux qui estiment que notre nation nécessite d'autres approches que celles instaurées par le ministre de l'Intérieur. Ce dernier devrait éprouver de la ? : partout, il suscite l'antipathie et se révèle déficient dans sa gestion empreinte de clanisme, tribalisme, régionalisme, racisme et dangerosité. Sa présence est néfaste pour la Mauritanie, qui ne subsiste que pour y vivre, pour le dire simplement. Il représente véritablement une menace pour ce pays.