un nouveau message populiste sur Facebook, le Premier ministre savoure le retour illusoire de l’eau. Il se projette déjà dans l’avenir, affirmant que le problème est « définitivement réglé », oubliant au passage ce que vivent encore les populations. Pour tempérer ses envolées mensongères, il cite quelques quartiers « situés en hauteur » comme Nektek ou Kosovo. Sauf que… Nouakchott est une ville plate, située en deçà même du niveau de la mer : aucun problème gravitaire ne se pose ici. Nous ne sommes pas à Kigali et ses mille collines, ni à Lyon perchée à plus de 500 m d’altitude, ni à Grenoble au cœur des montagnes alpines. Et pourtant, dans ces villes, même au quinzième étage, l’eau coule avec pression et en abondance. Le président et ses ministres ont voyagé à travers le monde ; ils ont vu comment l’eau y est disponible, en qualité, en quantité et en pression. Alors ces quelques gouttes tombant des robinets, accompagnées de cris de joie, ne devraient pas être un motif de fierté… mais plutôt un aveu d’échec.

La vérité, c’est que Nouakchott n’a plus rien d’une capitale : c’est une ville-fantôme où l’eau circule mieux dans les discours que dans les canalisations. Les quartiers sont interconnectés, l’information aussi — et vos mensonges s’effondrent à la vitesse de la rumeur. Continuez à nier, mais sachez qu’un peuple assoiffé n’oublie pas.

Monsieur l’expert, arrêtez de nous endormir avec vos discours creux. Vous êtes dans la théorie, nous vivons la réalité brutale. Le Premier ministre a menti une fois de plus au peuple en prétendant que le problème de l’eau est “définitivement réglé”. Mensonge éhonté ! Des quartiers entiers de Nouakchott crèvent encore de soif. Si ce pouvoir est incapable d’assurer l’accès à l’eau, besoin vital et élémentaire, c’est la preuve éclatante de son incompétence et de son incapacité notoires. Nouakchott n’est ni Le Caire, ni Johannesburg, ni Lagos — ces villes, pourtant bien plus peuplées, parviennent à alimenter leurs habitants. Arafat, Kosovo, Ryadh, PK, Toujinine, Teyarett, Ksar, Zatar, Socogim, Tarhil, Mellah, Basra, 5ème, 6ème, Nektek, Cité Plage… tous sans eau courante, hormis quelques gouttes misérables tombant de temps en temps. Même de larges zones de Tevragh-Zeina sont plongées dans la pénurie. Il ne reste plus rien de Nouakchott : la capitale est assoiffée, les quartiers sont interconnectés, et il est facile de démonter vos mensonges sans même se déplacer. Continuez à nier l’évidence, mais sachez qu’elle finira par vous exploser à la figure.