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Aqlame -- Cette pièce de monnaie a été découverte par un géologue français entre le nord de la ville de Nouakchott et ce qui était la ceinture verte. Cette pièce isolée, collectée à la surface, a été publiée par Raymond Mounu et Didier Carité dans un court article en 1983. Le 28 mars 1983, alors que le chercheur en archéologie Didier Cariti effectuait des observations géologiques près de Nouakchott, du côté nord, il a trouvé une pièce romaine dans le sable, à environ 300 m au nord/nord-ouest du quartier Smar, entre le centre de la capitale et la ceinture verte. C'est une pièce en alliage d'argent et de cuivre (400/1000 argent), pesant 85,2 grammes et ayant un diamètre de 18-19 mm, qui reste en bon état malgré l'oxydation, portant l'image d'un empereur couronné de laurier, tourné vers la droite, avec l'inscription suivante : imp c mavr sev alexandavg.
L'Observatoire de l'Europe - Chinguetti, Mauritanie abrite certains des plus anciens textes et manuscrits coraniques d’Afrique de l’Ouest. Il pourrait bientôt être avalé par le sable. Pendant des siècles, des poètes, des universitaires et des théologiens se sont afflués vers Chinguetti, un poste de commerce transsaharien dans plus d’une douzaine de bibliothèques contenant des milliers de manuscrits. Mais il se dresse maintenant au bord de l’oubli. Les sables changeants ont longtemps couvert le noyau du 8ème siècle de l’ancienne ville et empiètent sur les quartiers à son bord actuel.
Jamais un désintérêt pour le patrimoine n'a atteint un tel niveau. Un paradoxe qui mérite d'être souligné. Un deux poids, deux mesures. Autant, les autorités sont engagées pour la réhabilitation du patrimoine historique et culturel des cités anciennes (Chinguitti, Ouadane, Tichitt et Oualata) à travers l'institutionnalisation du festival annuel des Cités du patrimoine, autant elles ne font rien pour la promotion d'autres patrimoines culturels et historiques non moins importants. Le patrimoine de Ndiéo, concentré autour de la montagne mythique de ce village Soninké, dans la moughtaa de Ould Yengé, est justement victime de cette politique, qui peine à traiter de manière juste et équitable toutes nos cultures. Alors que le caractère multi-ethnique et multi-raciale de la Mauritanie est bien inscrit dans le marbre de la Constitution de la République Islamique de Mauritanie. La montagne de Ndiéo et ses peintures rupestres, ces pierres taillées, ses sépultures qui selon certaines sources, sont les témoignages d’un village appelé autrefois, GANGARA. Tous ces vestiges qu’on ne trouve nulle part, sont des trésors qui surprennent et fascinent plus d'un visiteur.
Sahara Médias - Le ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, Houssein Ould Medou, a reçu jeudi l’archéologue français Robert Verny, spécialisé dans les études archéologiques en Mauritanie. Le ministre et M. Verny ont évoqué les moyens de renforcer la coopération dans le domaine des fouilles archéologiques et de la préservation des sites historiques, afin de contribuer à la préservation et à la promotion du patrimoine mauritanien. La réunion a porté sur des questions scientifiques liées à la recherche archéologique en Mauritanie, qui a débuté il y a quelques semaines sur le site d’Azougui après une interruption de 42 ans.
Le Calame -- À l’occasion du 55ème anniversaire de la disparition d’une figure emblématique du combat mauritanien Le 7 janvier 1970, le jeune militant mauritanien Sidi Mohamed Ould Semeid’ah s’éteignait à Dakar, laissant derrière lui un héritage militant impérissable malgré sa courte vie. Il fut inhumé au cimetière Soumbedioune à Dakar, dont une partie du littoral a été submergée par l’océan par la suite. Né en 1945 dans une famille nationaliste, il grandit dans un foyer marqué par la culture et l’éducation. Son père, Mohamed El Amine Ould Semeid’ah, était l’une des figures pionnières de la renaissance éducative et culturelle en Mauritanie. Très tôt, Sidi Mohamed se distingue par ses performances scolaires, mais plus encore par son patriotisme et ses qualités de leadership, qui feront de lui une figure de proue de la lutte nationale.
ADRAR INFO - Devenu patrimoine mondial de l'UNESCO le 14 juin 2001, le site archéologique d'Azougui en Adrar, est une forteresse construite en pierre sèche qui a été peuplé et agrandi au cours du temps. IL a été signalé en 1068 par El Bekry et plusieurs autres chroniqueurs arabes ensuite par des explorateurs français dont un certain Vincent en 1860 mais c'était Théodore Monod qui en 1948 a établi un premier plan du site. Après l’indépendance de la Mauritanie, les autorités du pays ont décidé d'exhumer certains pans de l’histoire des Almoravides.
Le Figaro -- De Nouakchott à Atar, le souvenir des militaires et des scientifiques de l’époque coloniale française n’a pas complètement disparu. Certains n’ont pas oublié que la Mauritanie fut colonie française de 1920 à 1960. L’homme d’affaires et mécène Mohamed Mahmoud Ould Lekhal est de ceux-là. L’automne dernier, après une mise aux enchères infructueuse à Fontainebleau, il a acquis auprès de la maison Osenat une aquarelle attribuée à Géricault. Celle-ci représente un des survivants de la Méduse - la frégate qui devait reprendre possession de Saint-Louis du Sénégal en 1816 mais qui s’est échouée au large des côtes mauritaniennes. L’homme, figuré par l’artiste sur la base de témoignages, discute avec un cacique - l’émir de la région du Trarza - qui lui demande des nouvelles de l’Empereur. Le survivant trace alors dans le sable une carte pour expliquer approximativement où se trouvent les îles d’Elbe et de Sainte-Hélène.
Kassataya -- Il est des positions qui, si elles venaient à passer par le filtre de la théorie critique, accréditeraient la thèse selon laquelle l’idéologie est le principal obstacle à la libération humaine. Les discussions au sujet du statut des tirailleurs sénégalais recèlent une trop grande charge émotionnelle qui obstrue parfois le discernement. Or, nous nous accordons sur le fait que la puissance coloniale qu’ils servaient n’était pas venue en paix et ne régnait pas en paix. Elle n’était pas amie et s’est fait l’auteur de multiples crimes et abominations. Des femmes et des hommes lui ont opposé une résistance farouche. Elles/ils sont tenus à juste titre pour héroïnes/héros de la résistance. Pendant que cette lutte contre l’occupant était menée, des hommes se tenaient aux côtés de l’envahisseur et lui apportaient un concours décisif.
Le Calame - Comme le fleuve Sénégal, le fleuve Niger prend sa source au massif du Fouta Djalon (Guinée), et se jette dans l’océan atlantique, au niveau du Nigéria maritime, avec un parcours de 4200 Km, et une traversée de 9 pays riverains. Le fleuve Niger est le troisième fleuve d’Afrique de par sa longueur après le Nil et le Congo. En termes de débits et de surfaces de Bassins, celles-ci sont dix fois plus importantes que le fleuve Sénégal, qui a une juste longueur de 1800 km. Le fleuve Niger est officiellement géré par l’ABN (autorité du bassin du Niger) comprenant 9 pays faisant partie du bassin dit élargi du fleuve (Guinée, Mali, Côte d’ivoire, Burkina, Niger, Nigéria, Bénin, Cameroun et Tchad). (Voir carte ci-dessous, source : Banque mondiale 2006 : Le bassin du fleuve Niger, vers une vision du développement durable 172p)
Ce livre en arabe est sorti ces dernières semaines. Il est le plus récent d’une série produite par Dr Mohamed El Mahjoub Ould Boye depuis sa retraite. Chargé de mission, directeur de cabinet, Ministre, Ambassadeur, Dr Boye est resté, malgré les fonctions nombreuses et diverses occupées, le chercheur avide de documents inédits. L’histoire politique de la Mauritanie est récente et a débuté effectivement en 1944. J’ai vu quelques écrits, mais toutes ces publications manquent de documentation ou se trompent de date sur certains importants événements de notre histoire politique.
Mauriweb - El Hassen Salihi homme de lettres, généalogiste et spécialiste des tribus arabo-berbères, fut condamné à deux années de prison fermes pour avoir osé remettre en question le statut traditionnel chérifien de certaines familles et autres tribus de la sous région. Après avoir purgé l’intégralité de sa peine, il est récemment sorti de prison mais l’histoire est têtue, et pour cause… Après le tumulte suscité par les écrits d'El Hassen Salihi, voici que le débat sur l'histoire mauritanienne est ravivé par les travaux de feu Geneviève Désiré-Vuillemin. Célèbre africaniste et historienne émérite, elle a profondément marqué l'étude de la Mauritanie à travers son ouvrage monumental, "Histoire de la Mauritanie, de l’origine à l’indépendance", paru en 1997, édition Karthala. Feu Geneviève Désiré-Vuillemin a dépeint une Mauritanie dont les contours historiques divergent considérablement des récits locaux contemporains. Elle a décrit un pays façonné par des dynamiques sociales complexes : d'un côté, les nomades berbères venus du Maghreb, notamment les Zwayas, et de l'autre, les agriculteurs sédentaires africains arrivés du Sud, principalement du Sénégal.
Jeune Afrique - Lorsque la Mauritanie a accédé à l’indépendance, il lui a fallu, face à des voisins qui doutaient de son existence comme nation, démontrer qu’elle avait bien une identité bâtie sur une histoire et un événement fondateur : la guerre de Charr Baba. Retour sur cet épisode, à l’heure où le pays s’apprête à voter à l’élection présidentielle du 29 juin. Le 28 novembre 1960, la Mauritanie accède à son indépendance. À l’époque, ni le Maroc, ni la Tunisie, ni la Libye, les trois pays indépendants du Maghreb, et encore moins la Ligue arabe, ne sont prêts à la reconnaitre. Et le problème se pose à nouveau lorsqu’un an plus tard, elle souhaite rejoindre l’ONU. Rabat, notamment, soutient la thèse d’une Mauritanie qui n’est qu’une simple région du Grand Maroc. Mais les Mauritaniens résistent et, pour démontrer l’existence d’une identité propre, vont rédiger de A à Z un récit national pour fédérer leur nation mauritanienne à construire.
Onde Info - Danguéremou = Chiteybeu Niéléba = Awoycheu Bokedianby = Sambatougeux Diaguily = Boyboo Sedelmé = Tijiritt
Les Traces de l'Info - L’intronisation d’Elimane Mbone Elhadji Mamadou Sada Kélly a été marquée par une forte mobilisation de la communauté des Halaybes de Mbone et de Souska et surtout la présence remarquable des invités de marque : des Oulads Ahmed de Cheguer dirigé par Mr Mohamed Ould Boubakar (une trentaine de personnes) et les Oulads Dieudiouba bien représentés par Mr Mohamed Mustapha, Mr Mohamed Abdallah Ould Heybaly et beaucoup de membres de cette tribu étaient au rendez- vous. D’autres invités de marque venus de tous les coins de la Mauritanie et du Sénégal, des ressortissants de Mbone établis à Nouakchott, Nouadhibou, Dakar, Zouerate et des villages environnants de Mbone. On peut citer Dialtabe Toufde, Dialtabe Kolongaal, Diéwo mayo, la forte délégation de Souska sous le patronage Mr Niang Idrissa Amadou, Moustapha Bocar, Mohamed Boubou Niang, Ibra Mamadou Diop, Cheikh Daouda Diallo, Mamadou Diaw, Amadou Moussa Diallo, Dialtabe Salif Diop, Sileymane Idrissa Niang et Bouya Ba.
Les Traces de l'info - La communauté Halaybé s’était donné rendez-vous le Samedi 30 décembre 2023 dans le village Sénégalais, Demette pour l’intronisation de Mamadou Amadou Bocar, né en 1935 dans le village de THIALGOU situé à sept kilomètres de Boghé. Cet ancien employé de la casse nationale de sécurité sociale où il a été admis à faire valoir ses droits à la retraite en 1990. Auparavant, Kaw (l’oncle) Mamadou a effectué ses études primaires à Boghé Escale en 1949. Après l’accession de notre pays à l’indépendance, il intégrera l’administration mauritanienne tout en jouant un rôle central dans l’association des Halaybés à Nouakchott.
Le360 Afrique - La fondation dédiée à Thierno Amadou Moctar Sakho, érudit, cadi supérieur et symbole de l’intégration sous régionale a récemment été lancée à Nouakchott. Dirigée par Moctar Sakho, cette fondation a choisi pour son démarrage d’aborder un thème cher à cet homme de lettres, de science et de culture. Le lancement des activités de la fondation qui lui est dédiée a été marqué par un sujet qui tenait au cœur d’Amadou Moctar Sakho: «Les relations entre la langue officielle, l’arabe, et les langues nationales». Amadou Moctar Sakho est né en 1864 à Segou (Mali) d’un père parti avec El Hadj Omar Tall et d’une mère soninké du Mali. Il est revenu dans le Fouta de son père à l’âge adulte. «Omar Tall, dit El-Hadj Omar, est le fondateur d’un empire éphémère, l’empire Toucouleur (ou Torodbe), sur les ruines des royaumes animistes de l’actuel Mali, dont ceux des Bambara», écrit à son propos l’historien Bernard Lugan.
Courrier International - Dans cette République islamique, le divorce ne signifie pas la marginalisation ou la relégation sociale de la femme. Bien au contraire. Souvent à l’initiative de la séparation, s’étonne “The New York Times”, les Mauritaniennes y voient l’occasion de s’autonomiser. Et elles le fêtent joyeusement. La tatoueuse au henné se penche sur la main de sa cliente, tout en jetant un coup d’œil à son smartphone pour reproduire au mieux les motifs choisis par la jeune femme. Dans cette ancienne ville au cœur du désert mauritanien, Iselekhe Jeilaniy, assise sur une natte, veille à ce que le henné fraîchement appliqué ne bave pas. Elle connaît bien cette cérémonie du henné pour l’avoir déjà vécue à la veille de son mariage.
Billet de France - Ancienne colonie française, la Mauritanie bénéficie d’un patrimoine historique remarquable. La région de l’Adrar dans le nord du pays s’inscrit pleinement dans cet héritage traditionnel. Le 4×4 roule à vive allure dans les dunes de sables à pertes de vue. Le chemin est chaotique. Pas de route, seulement des traces de voiture qui nous mène jusqu’à une petite ville nommée Chinguetti dans la région de l’Adrar en Mauritanie. En cette saison, la température est parfaite et très peu de touristes viennent perturber le calme du désert. Il faut dire que la partie Est du pays est encore déconseillée par le ministère des Affaires étrangères français. Une décision partagée par la plupart des chancelleries européenne, qui prive le pays de précieux revenus touristiques.
Le Calame - Un autre aspect des qualités de bravoure et de sang-froid dont jouissait le Lieutenant-colonel Ahmed Salem Ould Sidi, qu’Allah lui accorde sa miséricorde, vient d’être révélé, 42 ans après sa mort, dans une lettre adressée à son frère l'ancien ministre Baba Ould Sidi. Au moment où on s’attend à une mort inévitable au bout de quelques heures, rares sont les hommes capables de faire preuve d’autant de courage pour pouvoir écrire deux lettres de suite sans la moindre hésitation. Il faisait nuit et les meneurs de la tentative de coup d'État du 16 mars 1981ont appris que la demande de grâce présentée par un groupe d'avocats avait été rejetée par le président Ould Haidalla, que l'exécution de la peine de mort était devenue certaine et qu'elle aurait lieu à l'aube de la même nuit (26 mars).
Le Calame - Entretien avec Mamoudou Jafaar Ball, président de l’Association Mauritanienne pour la renaissance de l’œuvre de Thierno Souleymane Ball (AMRO-CSB). Le Calame - Le village de Djéol a abrité en mars dernier le festival du même nom, une manifestation pour célébrer la culture du Futa et celle de la Mauritanie tout entière. Quelle place a été réservée à l’érudit Feu Cheikh Souleymane Ball, initiateur de la révolution populaire au Fouta et dont la tombe se trouve à quelques Km de Djéol ? Mamoudou Jafaar Ball : Le festival n’a pas accordé une place à Ceerno Souleymane Ball, tout comme les Farba, les Farmbal et les Satigui deDjeol et on ignore les raisons. Djéol est surnommé Saaré Sebbé, c’est pourquoi on a beaucoup insisté sur Samba Guéladio Diégui,